L’histoire se répète, Ô combien!

Le mercredi 2 janvier 1850 sortait L’Impartial premier du nom. Disparu après 8 ans et 78 numéros, sous la pression de son concurrent radical Le National suisse, les frères Courvoisier le feront renaître en 1881. Le titre va écrire pendant 115 ans l’histoire des Montagnes, avant la fusion des rédactions de L’Express et L’Impartial en 1996, première étape à la disparition des titres réunis de- puis le 23 janvier 2018 sous le nom ArcInfo.

 

Ce rapide rappel montre combien il fut difficile, même lorsque le papier était roi, de faire vivre un titre dans une ville qui a vu jusqu’à 7 journaux publiés simultanément ! Entre 1831 et 2021 se sont succédé de nombreux titres, du premier, L’Echo du Jura jusqu’au petit dernier, Le Tourbillon, mensuel de la Ville, sorti en 2021. Un voyage dans le temps qui souligne – Ô combien ! –  l’histoire unit ce nouvel hebdomadaire à ses prédécesseurs. Dans son premier éditorial de 1850, le Dr Pury estimait « combler une lacune, un vide trop senti dans nos montagnes depuis la cessation du Républicain neuchâtelois (descendu à Neuchâtel). » Le 7 décembre 1880, les frères Courvoisier renchérissaient : « Nous croyons combler une lacune qui existe dans notre presse locale et cantonale. »

 

Ce 25 février 2022, l’éditeur Anthony Picard lance Le Ô, persuadé que la révolution que cet hebdomadaire gratuit apporte au paysage médiatique neuchâtelois répond à une attente. « Ce nouveau titre va s’attacher à offrir à la capitale des Montagnes une voix propre, une vraie visibilité, en contribuant ainsi à insuffler un état d’esprit conquérant et un lien fort entre les habitant-e-s. »

 

Chevronnés et jeunes talents

La rédaction s’articulera autour de Giovanni Sammali, rédacteur en chef nommé, François Hainard (culture) et Justin Paroz, stagiaire de la rédaction. Un cercle de correspondants chevronnés composé de Françoise Boulianne, Dunia Miralles, François Nussbaum, Pascale Béguin, l’illustrateur Nicolas Sjöstedt et l’humoriste Vincent Kohler prendra part à l’aventure de même que les jeunes talents du cru Eleanor Pescante et Julie Guinand. A l’instar de Valère Gogniat et Olivier Kohler, des journalistes de la Ville « exilés » signeront aussi à l’occasion des billets, des articles et des chroniques.

 

L’équipe administrative du Ô s’appuie sur Valérie Camarda, secrétaire générale, Nathalie Rose pour le graphisme, Manuela Bugada et Christelle Pasquale pour la recherche de partenaires-annonceurs.

 

De Gil Baillod à Pauline Vrolixs

Dans les affiches annonçant son lancement, Le Ô a cité le journaliste Gil Baillod. Figure de la presse romande, il a dirigé L’Impartial de 1969 à 1999. Editorialiste percutant, farouche défenseur de l’indépendance de son journal, de la liberté de la presse et de La Métropole Horlogère, il a signé son dernier éditorial “Point final” en 1999. Qui sait si Gil Baillod, décédé en 2015, aurait accepté de reprendre la plume, au moins pour un billet, dans Le Ô?

Parmi les huit personnalités qui ont prêté leur nom bien malgré elles sur notre seconde campagne d’affichage, vous retrouverez la semaine prochaine dans nos colonnes, Vincent Kohler, suivi de Giulia Dabalà. Les rendez-vous sont pris !

L’équipe en constitution présente sa première Une : Eleanor Pescante, Justin Paroz, Françoise Boulianne Redard,
Giovanni Sammali (rédacteur en chef nommé), Anthony Picard (éditeur), Dunia Mirales, François Hainard, Nicolas
Sjöstedt (accroupi), et François Nussbaum. (Photo Olivier Odiet).
L’équipe en constitution présente sa première Une : Eleanor Pescante, Justin Paroz, Françoise Boulianne Redard, Giovanni Sammali (rédacteur en chef nommé), Anthony Picard (éditeur), Dunia Mirales, François Hainard, Nicolas Sjöstedt (accroupi), et François Nussbaum. (Photo Olivier Odiet).

De Gil Baillod à Pauline Vrolixs

Dans les affiches annonçant son lancement, Le Ô a cité le journaliste Gil Baillod. Figure de la presse romande, il a dirigé L’Impartial de 1969 à 1999. Editorialiste percutant, farouche défenseur de l’indépendance de son journal, de la liberté de la presse et de La Métropole Horlogère, il a signé son dernier éditorial “Point final” en 1999. Qui sait si Gil Baillod, décédé en 2015, aurait accepté de reprendre la plume, au moins pour un billet, dans Le Ô?

Parmi les huit personnalités qui ont prêté leur nom bien malgré elles sur notre seconde campagne d’affichage, vous retrouverez la semaine prochaine dans nos colonnes, Vincent Kohler, suivi de Giulia Dabalà. Les rendez-vous sont pris !

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