« Avec le papier du Ô le saucisson va toucher au sublime »

Jean-Pierre S., 56 ans,
buveur de bières à la gare

BravÔ ! BravÔ, bravÔ, brav’Ô ! Je dis bravÔ ! Non seulement, j’ai écrit : « Pas de pubs » sur ma boite aux lettres mais en plus je reçois un journal gratuit alors que j’ai rien demandé ! C’est donc à moi que revient l’insigne honneur d’ouvrir le courrier du lecteur de ce nouveau Canard qui, ma foi, n’a pas l’air si enchaîné que ça. Espérons qu’il soit au moins déchaîné.

 

Pour un tout-ménage, chapÔ ! Je dois bien l’avouer, comme une barre d’immeuble dans le froid matin de Kiev, j’ai été littéralement soufflé. Et en plus gratuit ! A notre époque !!! Entre la feuille officielle de l’organe du Conseil d’Etat et le Tourbillon de celui du Conseil communal qui brasse plus d’air qu’une éolienne, voici Le Ô.

 

Un journal du haut dans une ville du haut qui est au plus bas, dans un canton qui a des hauts et bas surtout dans le haut et qui écrit tout haut ce que les gens pensent tout bas.

 

Bref. Parlons peu, parlons bien, parlons qualité du papier. Parce que c’est très important la qualité d’un papier, on l’oublie trop souvent. Ça peut être fin, épais, gras, ça va de soi. Un bon journal se mesure à la qualité de son papier. Ce papier qui redonne au saucisson neuchâtelois son goût unique.

 

La papier d’Arcinfo laisse un goût neutre et sans saveur, un goût d’inachevé, celui du Tourbillon, est trop épais, altérant les sucs de gras, ne rendant pas pleinement le jus de la feuille de chou. Alors que le papier du Ô, on touche au sublime…vivement l’automne !

 

Une déception tout de même : la page des morts. Y en a pas. Comment je vais savoir que mon voisin n’est plus là ? Hein ?

 

A bon entendeur, salut.

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