Triste coïncidence. Le Ô est né avec une guerre. Lointaine et si proche à la fois. Comment ne pas évoquer cette crise mondiale et tout ce qu’elle engendre ? Notre ville, fruit d’une ouverture sur le monde, a aussi fait du pont de Biaufond le pont de la paix.
Des voix chaux-de-fonnières commentent cette guerre dans ce numéro : un ancien ambassadeur de Suisse à Moscou entre autres, la pianiste Ariane Haering qui jouait en Lettonie au début du conflit, et une Russe d’ici, criant au parti pris anti-Poutine, estimant que c’est nous qui sommes manipulés par la guerre de propagande…
Au départ de la marche du 1er Mars, l’Ukraine s’est aussi invitée dans les discussions. Avec beaucoup d’émotion. Du coup, le bras-de-fer pour les montants reçus de Berne pour les surcharges liées à l’altitude apparait dérisoire. Le ton parait toutefois à la conciliation !
Enfin, non parce que le 8 mars approche, et pas juste pour leur faire une fleur gratuite, mais parce qu’il doit en être ainsi en tout temps, cette édition met des femmes en lumière. Une majorité même. Cyclo-coursière, pâtissière, sportives.
Le Ô se veut le journal d’une ville ouverte sur son canton et le monde, jusqu’à Hanoï. Votre journal. Ultra local. Tout en sachant élargir ses horizons. Et finir par revenir au pays, en poésie et en sourire, avec un goût de Carambar et un courrier du lecteur fleurant, déjà, la torrée !