Les Jeux du cirque. Ben Hur. Et l’imaginaire s’emballe ! Même 2000 ans plus tard. L’exploit, l’agilité, la perfection de la prouesse continuent de faire frissonner les foules. Saviez-vous que de César à Néron, la capacité des cirques passa de 150’000 à 250’000 places ? Que les jeux publics des Grecs et des Romains devinrent aussi musicaux et poétiques ?
Le show-business ne date pas d’hier : la culture est un fondement de l’humanité. Et de notre ville ! Elle épanouit ses protagonistes. Elle enrichit et resserre le lien social. C’est bon pour la tolérance. Cela réduit la violence, améliorant d’autant le sentiment de sécurité.
Du blabla ? Que nenni. On ne voit pas d’émeutes au sortir d’un chapiteau, d’un cinéma ou d’une pièce de théâtre… à part Hernani ! Ce 2 mai, le canton ouvre ses Assises de la cohésion au Théâtre de l’Heure bleue, avec une conseillère d’Etat Florence Nater déterminée à n’oublier personne (pp. 2-3).
Circo Bello et Cie n’ont pas attendu ces Assises pour lancer une action de médiation en format géant : les trente-sept représentations du menu dingue proposé d’ici cet été seront toutes jouées au chapeau ! Cela fait 10’000 places accessibles même aux plus minis budgets. Il y a aussi le concert des Armes réunies, Bienvenue en Amérique, entrée libre (avec collecte) ce dimanche.
Cette culture grand public qui s’offre ainsi à nous paraît dénoter une soif de cohésion dans l’air du temps. Réconfortant, non ?
