A nos fêtes si salutaires

Giovanni Sammali

La Fête de mai ne réinvente rien. Elle applique juste la recette originelle des célébrations fondatrices : rassembler la communauté, renforcer la cohésion et le sentiment d’appartenance, passer le témoin d’une génération aux suivantes.

Le bal effréné des 16 à 66 ans, chantant à tue-tête des tubes de 50 ans et plus lors de la silent party en est une formidable illustration. Tout comme le spectacle de grands-parents encourageants leurs petits-enfants à la Mini-Trotteuse. Ou le voisinage entre marché aux puces des grands et troc des plus jeunes, qui tous donnent de nouvelles vies aux objets.

Un souci de la durabilité qui se retrouve aussi dans le rallye des déchets de l’usine d’incinération partenaire de l’événement (Vadec), dans la vaisselle réutilisable ou encore dans les vins élevés en biodynamie.

Pour fouetter cet esprit positif, ce numéro évoque les autres rendez-vous de ce week-end fou. Il salue le bon indice de revenu disponible qu’obtient La Tchaux dans la nouvelle étude du Crédit Suisse, et propose une interview de Vincent Kaufmann, enfant de la ville devenu patron d’Ethos, qui répond à des jeunes s’étant exprimés dans notre journal.

Enfin, des dessins du concours Dessine-moi ta Fête de mai sont distillés au fil de cette édition. Touchants, ô combien.

20Bonne lecture !

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