Selon L’office fédéral de l’environnement, je vais plutôt utiliser OFSP, c’est plus court, ça prend moins de place dans la colonne au niveau du nombre de caractères que « Office fédéral de l’environnement » qui est de toute évidence trop long. Soyons pour une décroissance des termes pompeux. Vivons-nous dans une zone polluée ? Hé bien non ! Il y a bien quelques petites pollutions par-ci, par-là, une pollution sonore, comme il se doit, des pollutions nocturnes qui ne se voient pas, des pollutions olfactives, etc. Non, La Tchaux (plus court aussi) est une ville non polluée ! Fi des anciennes décharges recouvertes d’une herbe trop verte donnant un lait trop blanc, suintant leurs remugles empoisonnés au travers des nappes jusque dans les hauts sombres d’un Doubs qui se meurt. Comme toute grande ville, Marseille à son Pastis 51, nous notre Doubs 51 ! Honorons ces vieilles pollutions, entrées depuis au Panthéon du silence, inscrites elles aussi au Patrimoine mondial de l’humanité ! Comme me disait un ancien chimiste cantonal : « La Chaux-de-Fonds, c’est comme Marie Curie : brillante, surtout la nuit. »
