La Tchaux vu d’en bas

Justin Paroz
Journaliste stagiaire pour Le Ô travailleur frontalier Haut-Bas.

Inutile de rappeler aux Chaux-de-Fonniers qui liront cet article Ô combien leur ville est *****. Non ce n’est pas un problème d’impression, juste une autocensure pour éviter toute représailles dans le Bas. Car oui je viens du bord du lac. Tous les jours je rejoins les bureaux du Ô, en train. Et à force je commence à me demander si je ne deviens pas un peu Meuqueux !

Le soleil, la convivialité, l’authenticité de ses bâtiments horlogers, ses rendez-vous culturels, ses fêtes et traditions – je n’avais jamais entendu parlé de la Fête de mai – , son HCC (même si j’ai découvert le hockey il y a deux mois). La métropole horlogère à tout pour plaire. Elle a même retrouvé sa voix médiatique avec Le Ô !

Alors pourquoi le Bas continue de rire du Haut (et non du Ô, lui n’est pas encore connu en Bas, quand il n’oublie pas tout simplement son existence ? Des magasins ferment sur le Pod ? c’est vrai que Neuchâtel est super dynamique… Et si nous cessions tout simplement avec ce clivage et apprenions à découvrir ce que chacune des deux villes a à nous offrir ? Il n’y a pas que le lac et le château qui font la fierté de ce canton.

Unissons-nous, festoyons ensemble et célébrons notre histoire, notre patrimoine, nos paysages. Espérons que le TransRun donne un petit coup de pouce dans ce sens.

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Ah…l’odeur des vieilles pierres, du patrimoine, de la culture, de l’histoire, de ses célébrités de l’aura desquelles notre cité s’enorgueillit ! « Qui sent le sapin
De ma fenêtre, je regarde les canards qui défilent sur le canal. Ils laissent un sillage qui se dilue dans les herbes immergées de