Ô climat, notre avenir est-il cuit ?

Giovanni Sammali

Réchauffement, effet de serre, dérèglement, canicule, sécheresse, désertification…

Ces mots, tout comme le record d’altitude du zéro degré en Suisse, mesuré fin juillet à 5184 m, font souffler l’effroi.

Les annonces de restrictions de consommation ne sont pas inédites. Des interdictions de captage dans les cours d’eau dictées par le Canton s’y sont ajoutées ce mardi.

La Suisse recèle 5 % des réserves d’eau douce du continent européen. Si même ce château d’eau a la gorge sèche, il y a de quoi se le demander : notre avenir est-il cuit ?

Non, des raisons d’espérer existent. Une révolution pourrait naître des pénuries énergétiques qui menacent pour cet hiver. On peut ainsi croire à un coup d’accélérateur sincère et salutaire vers les énergies renouvelables.

Dans le Haut, même si la centrale de biogaz Agriteos connait des hoquets juridico-administratifs, on cogite et on s’active déjà : une table-ronde sur la géothermie est ainsi sur le point d’être annoncée à La Chaux-de-Fonds. Des spécialistes exposeront le 13 septembre les potentiels énergétiques de nos sous-sols, pour inciter entreprises, autorités et propriétaires à s’y plonger résolument, en parallèle aux autres solutions solaires, éoliennes, etc.

Les carottes ne sont pas cuites. Mais il n’y a plus de temps à perdre.

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