Puisse la flambée des prix des énergies provoquer un électrochoc général. Et salvateur ! Même si au fond, s’éclairer à la bougie est très poétique, l’avenir s’annonce noir sans un double effort immédiat: freiner notre consommation effrénée et puiser dans les énergies durables qui foisonnent.
On a du soleil plein la vue. Des sous-sols qui permettent de pomper du chaud, et même de faire du froid. Oui, chaque maison pourrait générer de l’énergie !
Si avec Vadec, la piste de la valorisation des déchets est exploitée de façon rusée avec le chauffage à distance, les autres voies de la durabilité restent sous-exploitées. En premier lieu par nos Autorités. Mais architectes et entreprises doivent aussi faire résolument le saut.
On se pince quand on apprend que la piste géothermique (table ronde le 13 septembre) n’est pas exploitée pour la piscine des Mélèzes. Comment ne pas tousser avec les habitants dont les projets sont rejetés au motif de contraintes et limitations surannées en matière de panneaux solaires ?
On a hâte du nouveau plan loclo-chauxois en préparation… Car si nous finissons calcinés ces prochains étés, quel intérêt que ce soit dans un patrimoine architectural préservé bec et ongles ? Que les opposants acharnés aux éoliennes se le disent aussi.
Des jeunes en ont des sueurs froides. Il est temps de mieux choisir de quel bois on se chauffe.
