La Ville du Locle doit favoriser la vie nocturne !

Hugo Erard
Etudiant loclois, 20 ans

Ma jeunesse au Locle a été en fonction des degrés scolaires. L’école primaire est selon moi la période idéale dans notre ville, car les collèges sont parfaitement de la bonne taille, on s’y fait nos premiers potes et il est en même temps possible de connaître d’autres personnes via des activités extra-scolaires qui sont plutôt nombreuses et bien variées.

Arrive ensuite l’école secondaire avec une envie d’avoir plus de liberté et d’autonomie. Là aussi, la vie à cet âge est très sympa car ce n’est pas encore la vie de nuit ou les bars qui sont au rendez- vous mais de plus petites sorties : les grillades au Communal, la piscine, ou les différents terrains de sport sont amplement suffisants. La mise en place du CLAAP et de petits évènements sont très intéressants.

Le blocage est venu un peu plus tard à la sortie de l’école secondaire. Le CPNE-TI étant la seule école du secondaire 2, peu d’élèves restent pour la suite de leurs études et je n’ai jamais senti que la ville souhaitait nous « retenir » avec des activités ou des infrastructures pour faire la fête.

Très vite La Chaux-de-Fonds et Neuchâtel sont devenus les principales destinations de nos sorties, mêmes entre amis loclois.

Il y a donc plusieurs points que je regrette. Le premier, c’est le manque d’action de la ville pour attirer les jeunes dans les bars ou boîtes de nuits, ce qui rendrait nécessaire de mettre à disposition plus de transports durant la nuit et surtout qu’il ne soient pas payants si l’on est déjà titulaire d’un titre de transport TransN.

La deuxième solution est bien sûr de favoriser la vie nocture. Je pense d’ailleurs qu’avec l’arrivée du contournement, avec moins de voitures et plus d’espace pour les piétons, ce serait une bonne manière de développer encore plus l’animation et l’attraction de la ville. Pour l’heure, on a parfois l’impression que la ville est morte, notamment le soir. Il faut la réveiller !

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