Le dicton est bien connu. Quand le Brillant, pour na pas dire excellent. Infatigable, hormis quand le covid lui scie les jambes. Loyal, dévoué et si amoureux de sa Chaux-de-Fonds. Touchant même quand il retrace son parcours. Oui, Laurent Kurth a le costume du champion toutes catégories. Hormis celle de la cote de popularité.
Mais comment cette bête politique, ce maître ès dossier, apprécié de ses collaborateurs et de ses pairs, reste-t-il mal aimé dans sa cité ? Même les couacs enterrés, une forme de désamour perdure. Il en a été meurtri. Sa carapace résiste bien aujourd’hui. Il veille toutefois à ne pas devenir insensible, dit-il.
Lucide, précis, contenu, le ministre n’en lâche pas moins que d’ici 20 ans, la question de deux hôpitaux devra être reposée. Osé !
C’est par de telles affirmations, quand bien même elles peuvent se justifier dans l’absolu, et dénotent de sa sincérité, qu’il heurte et se coupe de ses concitoyens-n-es. A l’heure où notre Canton, qui a voté deux hôpitaux, lance une campagne pour attirer des habitants, le ministre élude sans émoi un fait incontestable : la présence ou non d’un hôpital dans une ville est l’une des premières questions que posent les familles intéressées.
Et l’histoire de signer un clin d’œil dont elle a le secret dans notre dossier toponymie : Laurent Kurth était aux affaires quand la Ville avait dû débaptiser l’allée du Charme. Ça ne s’invente pas.