Elle permet paiements sans contact, transactions simplifiées et recharge même depuis chez soi !
La carte Abeille vit sa première mue. Technologique d’abord, mais aussi esthétique.
« L’accent a été mis sur la simplification et la rapidité des transactions », salue Yanick Stauffer, délégué au marketing urbain. Pour les commerçants, fini les terminaux de paiement et les frais qui les accompagnent.
L’application « L’Abeille » permet, sans commission, des paiements sans contact. Pour les consommateurs, pas d’obligation d’adopter la nouvelle carte: tout un chacun peut la télécharger et payer avec son smartphone. L’application permet aussi de consulter son solde et ses transactions, et de recharger son compte, grâce à un QR code, ou sur internet. Les 23 points de recharges sont conservés ; de nouveaux pourraient s’ajouter. Un nouveau site internet verra aussi le jour. Pour les anciennes cartes, elles peuvent encore être utilisées, mais plus rechargées. Le solde peut aussi être transféré sur sa nouvelle carte.
Une révolution en matière d’utilisation qui a son coût : aux 25’000 francs de charges annuels pour cette monnaie locale, se sont ajoutés près de 100’000 francs de frais, couverts conjointement par la Ville et le Canton.
Et c’est une affaire qui marche : 2,8 mios de francs chargés à ce jour – dont 48% par des entreprises pour des cadeaux à leurs employés –, 106’162 transactions en trois ans, 15’000 cartes en circulations et 70’000 francs dépensés par mois dans les 114 commerces participants.
« Lancée pour sensibiliser les consommateurs – chaux-de-fonniers comme pendulaires – au commerce local, le succès qu’elle rencontre est réjouissant pour tout le monde », salue le conseiller communal Théo Huguenin-Élie.
Nouveau concept 100 % chaux-de-fonnier
Ce nouveau concept est un produit 100% local, développé par deux entreprises renommées des Montagnes : VNV et NID. « La sécurité était limité avec la puce magnétique de l’ancienne carte, elle se voit aujourd’hui renforcée », rassure Gilles Beljakovic, directeur général de NID. « Toutes les données sont désormais stockées à 1000 mètres », complète Fabien Zennaro, co-directeur de VNV. « On a ainsi un contrôle complet. Et surtout en hébergeant ici, pas besoin de refroidir les serveurs ! Les panneaux solaires sur notre toit couvrent le reste de notre consommation, ce qui fait de nous un des centres informatiques les plus écologiques d’Europe !