Quand l’horlogerie va, tout va ! Hé bien, d’ici 2026, le secteur, en incluant la microtechnique, va former et embaucher en masse. Rien de moins que 3’835 collaborateurs selon la 6e enquête quinquennale de la Convention Patronale qui doit permettre d’anticiper la demande par des actions ciblées.
L’augmentation des besoins en employés avec formation initiale dans la branche prévue pour 2026 (+12.5%) est très supérieure à l’enquête de 2016 (+3%). Cela représente 1’466 nouveaux postes (contre 400 pour la période 2016-2021) auxquels s’ajoute le remplacement de 2’369 départs en retraite. Cela s’explique par la bonne santé économique de la branche et les importants besoins de production actuels.
Le trio de tête des métiers recherchés comprend le termineur en habillage CNC (+54%), le qualiticien en microtechnique (+24%) et l’opérateur en horlogerie (+18%). La demande est récente et la CP a développé une nouvelle formation.
La disparition annoncée de certains métiers au profit de l’automatisation est modulée, les nouvelles technologies donnant naissance à de nouveaux métiers, en parallèle aux métiers traditionnels garants des savoir-faire horlogers et microtechniques.
Formation cruciale
A noter que les entreprises formatrices peinent à trouver des apprentis. C’est le vrai défi à relever, via la promotion des métiers techniques et de la formation duale, avec des projets, dont certains en cours, pour démontrer l’attractivité et la diversité des métiers de la branche, ainsi que leur modernisation.
