L’archéologie dans la presse au fil des ans

UniNE

Exploration d’un métier controversé par une archéologue de l’UNINE.

 

Comment percevait-on l’archéologie au cours du XXe siècle ? 

Dans son ouvrage L’archéologie romande dans la presse (1930-2000), l’archéologue Raphaëlle Javet, vivant dans le canton depuis 2010, offre une vision objective de ce métier controversé.

 

Pourquoi avoir choisi l’archéologie ? 

C’est d’abord un rêve d’enfant, nourri par de nombreux voyages avec mes parents, en Grèce et en France. C’est devenu mon métier ensuite avec mes études à Neuchâtel. J’apprécie cette profession qui permet de mêler recherche scientifique, activité intellectuelle et souvent, une activité en plein air sur des chantiers, en contact avec de nombreux métiers. 

 

Votre angle de recherche ?

Il s’agissait, grâce aux archives de la presse romande, d’explorer avec quelles images et sous quelle forme l’archéologie et les archéologues ont été présentés par les journalistes aux lecteurs. 

 

Qu’en ressort-il ?

La presse est restée muette sur l’arrivée de l’archéologie préventive, un des grands changements de paradigme de l’archéologie dans la seconde moitié du XXe siècle. Cette archéologie est intégrée aux projets d’aménagement du territoire et aux projets de construction. Cela explique peut-être aujourd’hui une certaine incompréhension du public face aux enjeux de cette discipline.

 

 Interview vidéo de l’archéologue : https://m.youtube.com/watch?v=MBIHWbfTvvQ

 

 

Bio express : Raphaëlle Javet

Titulaire d’un master en archéologie pré- et protohistorique de l’UniNE, Raphaëlle Javet est responsable de secteur à l’InSitu Archéologie SA à Sion. La grande part de son activité se développe sur le terrain, dans l’archéologie préventive et à travers des recherches sur l’habitat néolithique.

L’archéologie romande dans la presse (1930-2000), Raphaëlle Javet, Infolio, 285 p., 2022 

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