Le ressort horloger

Giovanni Sammali

Quand l’horlogerie va, tout va. Mais surtout, quand l’horlogerie soigne son ancrage local, toute la région est à la fête. En offrant à notre ville une horloge monumentale, fruit d’un concours de l’Ecole d’arts appliqués qui forma Le Corbusier et L’Eplattenier, les montres Tissot écrivent une nouvelle page de l’apport horloger à la vie de la place. 

S’afficher en F1, à Wimbledon ou dans le basket chinois, c’est bon pour les affaires. Le faire au plan local renforce les racines, assoit l’authenticité d’une marque et enrichit – ô combien – la vie locale. Avec la Trotteuse-Tissot ou le HCC, entre autres, l’emblématique marque locloise le fait.

Le plus spectaculaire exemple est celui du Bureau de contrôle horloger. Depuis 1820, il alloue des soutiens décisifs. Dernier en date, pour son 200e, le million alloué en 2020 au projet de Muzoo, inauguré en fête tout ce week-end.

Théo Bregnard le dira avec la conviction de l’historien qui a étudié la chose, ce samedi au Théâtre de L’Heure bleue, fruit lui aussi de la générosité des industriels, comme le MBA et le MIH. Ce ressort horloger (sûr qu’il va nous piquer le titre !) rappelle ces liens.

Avec l’arbre solaire orientable que PX Group est en passe d’ériger à l’entrée de la ville, avec l’arrivée de Panaterre et de ses fours solaires, nos industriels profilent aussi la Métropole horlogère sur le volet de la durabilité. Et c’est tant mieux.

 

 

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