Bien sûr, il y a la (sur)dimension commerciale et les excès gastronomiques, limite orgiaques. Bien sûr, il y a les limites de sa religion. Bien sûr, il y a la guerre en Ukraine, la famine en Afrique, le coronavirus en Chine, le réchauffement…
Mais s’il est une fête à préserver, un rituel à respecter par-dessus tout, n’est-ce pas la célébration de la Nativité ? Futé, l’Empereur Constantin l’a calée en 354 sur le solstice d’hiver, ce réveil du soleil qui fait basculer notre hémisphère vers de nouveaux beaux jours.
La veillée du 24, les retrouvailles du 25, les biscuits, les poésies, les épis crépitant… Les Noëls solidaires tels Chœur à cœur, où générosité et partage prennent tout leur sens. Le moment aussi de stimuler notre fibre humanitaire, avec le récit d’une mission de soins en Afrique.
Autant de motifs de réjouissance à embrasser, à croquer à pleines dents, à prolonger, pour repartir dans une nouvelle année déterminé-e-s, re-motivé-e-s par ces joies partagées. Puisse 2023 marquer le virage crucial de notre humanité vers la sagesse et la bienveillance, vers une sobriété heureuse et durable. Puisse 2023 proclamer ce nouveau paradigme, moteur d’un virage énergétique vers le solaire, ce plus beau cadeau, source de chaleur infinie ?
Alors, sauvons déjà Noël. Souhaitons-le nous plus saturnal et irradiant que jamais.
Joyeuses Fêtes. Et tous ensemble en 2023 !
