Les bien-pensants toussent sur les prêts octroyés par la FIFA. N’en déplaise aux détracteurs d’Infantino, il n’y a rien d’illégal selon la Finma. A Zürich, les coffres ont permis de prêter 1,8 mia à la Ville de Berne, respectivement 10 et 40 mios aux cantons de Fribourg et Vaud, 150 mios à Genève et 100 mios au Canton de Neuchâtel (infos SF-DRS et Berner Zeitung).
Lorsque le taux était négatif, la bonne affaire fut réciproque, sachant que la FIFA prêtait parfois sans intérêt aux collectivités leur permettant de combler un manque de liquidités. Rien à redire puisque l’émission s’opère par une société soumise au droit suisse en francs suisses. Selon nos sources, la Ville de Neuchâtel a emprunté 10 mios (2019) et celle de La Chaux-de- Fonds 20 mios (2022). Ces prêts sont-ils éthiques se demandent certains politiciens ?
Pour le contribuable, qui pérore au Café du commerce sur l’attribution de la Coupe du monde au Qatar, cet argent redore le blason de la FIFA, bailleur de fonds plus intéressant que le deal à 50 mios qui avait coûté 41 mios sur quinze ans à la Ville. Sans confirmer les montants, Jean-Daniel Jeanneret, conseiller communal chargé des finances, précise que les prêts FIFA portent sur de faibles sommes, empruntées à court terme et ajoute qu’en dehors des circuits bancaires, la Ville a conclu des emprunts auprès de communes plus riches.
