Canard en fête, Le Ô fait coin-coin pour son 1er anniversaire !

Anthony Picard

Faut-il célébrer alors que la naissance du Ô coïncide avec l’opération spéciale des forces russes en Ukraine ? Pourquoi maintenir l’aventure éditoriale alors que les journaux souffrent de la concurrence du Web et peinent à trouver les ressources pour imprimer, distribuer et payer l’eau chaude ? Je vous le demande ! Sans vouloir blesser mes amis éditeurs de journaux payants, je crois à l’avenir des « gratuits ».

CHF 500.- pour l’abo à mon quotidien, 4 francs le café, 2 balles le litre de diesel, l’AG CFF à 3’680 francs, je compte sans cesse sauf pour Le Ô qui me rapporte !

Une année après, toute l’équipe – qui perçoit un salaire, je vous l’assure – est fière d’avoir atteint l’objectif de tisser des liens entre l’économie, le sport, la culture et l’actu et ce ne sont pas les lecteurs victimes des loupées du facteur qui me contrediront. 

Dans un monde où les mass-médias sont otages, dans une civilisation où le peuple est le dindon de la farce, rien n’est gratuit, tout se paie. Regardez la guerre en Ukraine, le prix de l’énergie, vecteur d’une inflation subséquente, oblige le peuple à cracher au bassinet. Pour le citoyen qui finance l’accueil des réfugiés, le prix des combustibles, l’inflation, le pouvoir d’achat diminue au profit du financement d’une sale guerre.

Coin-coin, vive les « gratuits » !

 

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