Aujourd’hui, la jeunesse fait face à des enjeux majeurs. Que cela soit à travers la démultiplication des possibilités, mais également des attentes toujours plus présentes et précoces, cette tranche de la population est en perpétuelle tension. Cela a un réel impact sur les offres et les choix d’activités de divertissement. L’arrivée des réseaux sociaux, par exemple, constitue pour la jeunesse un exutoire qui leur permet de s’évader le temps d’une vidéo ou d’un post. Les jeunes se tournent davantage vers des activités numériques et cela constitue un réel défi pour les professionnel·les de la culture. Effectivement, la digitalisation du monde de divertissement représente un enjeu majeur pour continuer de toucher les jeunes et de leur apporter les vertus primordiales de la culture. A l’heure des crises que nous traversons, il est vital que la jeunesse ne perde pas son lien avec elle, même si elle doit s’adapter aux évolutions sociétales.
Plus largement, la jeunesse suisse a cet accès à la culture que beaucoup de ses voisins leurs envient. En effet, les acteurs·trices de la branche, privé·es ou publics·ques, ont considérablement amélioré cet accès ces dernières années. Néanmoins, il est nécessaire que qu’elles·ils fassent ce pas de côté, afin de comprendre le monde dans lequel la jeunesse évolue et d’appréhender au mieux leurs envies et leurs attentes. Cela permettra de trouver de manière durable un point de rencontre entre ce savoir culturel vital et cette génération connectée. Peut-être verrons-nous donc émerger davantage de visites de musées virtuelles, de concerts en streaming ou de créations artistiques participatives en ligne.