Ménageons la chèvre et le chou !

Anthony Picard

Rien ne sert de courir, il faut partir à point… C’est la stratégie des 25 commerçants de la place du Marché venus interpeller les autorités. Consultées jusqu’ici à titre individuel, les enseignes veulent être entendues avant la revalorisation de la place du Marché et de sa remise à la collectivité, asservie de sa fonction de parking.

L’embellissement de cette place n’est pas remis en question, tout est question… d’aménagement. Placer les forains au centre avec le public en périphérie, planter une ceinture d’arbres pour lutter contre les îlots de chaleur, admettre une zone de parcage sur la moitié est, autoriser les livraisons au-delà de l’horaire prévu, annoncer les limitations aux terrasses 6 mois avant les restrictions sont les points d’amélioration revendiqués par le collectif.

Rien de révolutionnaire donc, juste des commerçants qui veulent être entendus. Commerces de proximité accessibles au centre-ville à pied, à vélo ou en transports publics doit être à la base d’une politique citoyenne pour éviter que les centres ne perdent leurs commerçants qui contribuent à leur donner vie. Que ce soit en ville de Lausanne ou de Neuchâtel, trop de restrictions désertifie les centres et ne fait que déplacer le problème, voire en créer de nouveaux. La juste réponse urbanistique aux contraintes de mobilité doit tenir compte de l’effet social de la place du Marché et de ses acteurs.

Fredonnons, demain encore « Au marché, au marché, tu peux, tu peux tout trouver » (Henri Dès) !

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