De la théorie à la pratique : les étudiantes et étudiants du Lycée Blaise Cendrars ont participé à un jeu de rôle durant une semaine économique
Le temps d’une semaine, 41 élèves en option économie et droit du Lycée Blaise Cendrars ont adopté les rôles de dirigeants d’entreprises. Semaine clôturée par une Assemblé Générale, lors de laquelle ils ont présenté et défendu les résultats de leurs sociétés fictives.
Elysium, Scent, Artemis, Maison Oleander ou encore Améthyste parfumerie. Tels sont les noms des 5 entreprises fictives fondées et dirigées lors de la semaine hors-cadre par ces élèves âgés de 17 à 18 ans, venant de La Chaux-de-Fonds, du Locle et environs. En se basant sur des bilans simulés par un logiciel, ils ont dû déterminer un produit, une gestion des ressources humaines, un marché et une stratégie de production, d’économie durable, de marketing et de vente. Ils ont été encadrés par leurs enseignants, Aure-Marine Dawalibi et Valentin Kohler, ainsi que par les membres de la Chambre neuchâteloise du commerce et de l’industrie, qui se trouve au cœur du projet. « Le but est de mettre en pratique la théorie vue en cours », explique Aure-Marine Dawalibi. « C’est aussi une manière de clôturer leurs 3 ans d’étude. »
Au terme de la semaine, les élèves, sur leur 31 pour l’occasion, sont montés sur scène pour défendre le fruit de leur travail. Une Assemblée Générale destinée à rassurer leurs actionnaires, eux aussi fictifs, composée par les organisateurs. Actionnaires qui ne se gênent pas de les questionner: « Votre indice de qualité est en baisse. Comment comptez-vous stabiliser cela ? », « Pourquoi votre investissement dans les boutiques en ligne est si faible ? » Pas de quoi déstabiliser les dirigeants en herbe, qui répondent avec répartie.
Appréhensions mais bilan positif
Au terme de la semaine, les organisateurs se disent ravis de l’investissement des élèves. « Nous sommes surpris qu’ils se soient autant pris au jeu. « D’autant plus à moins de deux semaines du bac ! », confie Aure-Marine Dawalibi. Des élèves qui ont aussi brillé par leurs connaissances informatiques. Plusieurs d’entre eux ont monté des publicités autour de leurs produits, par leurs propres moyens. Vidéos qui ont parfois suscité des applaudissements.
Le concept a cependant été accueilli avec quelque réserves par une partie des élèves. « Nous étions un peu réticentes à l’idée de traiter toutes ces données, sans être passionnées par l’économie », expliquent Maya, Hannah et Zoya. « Aussi un peu frustrant, vu que d’autres classes partent en voyage pendant cette semaine ». Fournir un tel travail si proche du bac nourrissait leurs appréhensions. L’expérience reste toutefois positive. « On a pu choisir nos postes et traiter de ce qui nous intéressait le plus! ». Et un point fort de la semaine ? « La visite de l’entreprise Châtelain ! Pour voir ce qu’il se passe sur le terrain ».
Déjà réalisée en 2018, l’expérience devrait être réitérée. Et pour les lycéens, il ne reste plus qu’à leur souhaiter bonne chance pour le bac !
