L’Exécutif était serein devant la presse pour dire que l’objectif de la législature de redonner confiance à la population en redorant l’image de la ville était atteint. Selon Patrick Herrmann, le travail est fait et plutôt bien ; les charges sont maîtrisées et le retour à l’équilibre n’est qu’une question de partage équitable des millions versés par la Confédération au canton pour compenser les charges géo-topographiques. En attendant, avec des déficits systémiques (CHF 6,7 mios en 2022) et une dette qui augmente (+ CHF 27 mios en 2022 pour un total de 474 mios), nul besoin d’avoir fait Saint-Gall pour signaler que le taux d’endettement et les emprunts mettent la ville dans une situation critique.
Pour le grand argentier, être à la tête des finances d’une ville qui dépense davantage qu’elle n’engrange, incite au mal-de-tête chronique tant l’héritage du passé menotte le développement de la cité.
Quelles solutions trouvera l’Exécutif pour financer la nouvelle patinoire, comment assurer le ménage communal sans nouveaux emprunts ? … En continuant sur la ligne d’une politique d’austérité bienveillante, en attirant de nouveaux contribuables ou en espérant accueillir la multinationale qui paye de bons gros millions d’impôts (?!)… Il fait bon rêver, que diable !
Dans la réalité, avec des taux directeurs repartis à la hausse, le montant des charges financières (17 mios en 2022), dieu que les décisions seront impactées de manière aussi durables que perverses.
