Comment faire pour nous protéger des cons. Car disons-le, ils sont partout ! Le con rôde, s’affiche, se reproduit, s’insinue, se glisse dans nos vies, dans nos habitudes et même dans notre cerveau jusqu’à nous faire croire que c’est intelligent d’être con. Comment faire pour nous protéger des cons (des connes également, à ce niveau de la bêtise humaine, la connerie respecte totalement l’égalité homme-femme, c’est déjà ça me direz-vous). Comment donc nous protéger des cons ? C’est la question que le Ô a posée à Jean-Pierre Schindelholz, retraité.
Le Ô : Vous avez donc inventé un tout nouveau type de protection pour nos habitations, si vous voulez bien nous expliquer en deux mots en quoi ça consiste.
Le con : Absolument. Donc ici, vous voyez, y a un mur, une sorte d’enceinte d’une épaisseur de 2m20 en béton armé jusqu’aux dents et d’une hauteur de 6 m 60.
Le Ô : Pourquoi si haut ?
Le con : Pour pas qu’un perchiste russe passe par-dessus. Un Russe, c’est pas la moitié d’un con. C’est mon fameux mur anti-cons ! Moi, je déteste les cons ! Y a des cons partout, on voit que ça ! Des cons d’étrangers, des cons de suisses, des cons de politiques, des cons de cyclistes, des connes de femmes et même des cons d’hommes. Des cons en veux-tu en voilà, des cons, des cons, des cons, y a que des cons partout ! Je peux même vous dire qu’il y a des cons qui sont des vrais trous du c..l.
Le Ô : Et ça, c’est quoi comme système exactement ?
Le con : Alors, là vous avez une barrière anti-cons avec des caméras de surveillance infra-rouge anti-cons, des miradors anti-cons aux 4 coins et des barbelés électrifiés certifiés iso-2020 garantis anti-cons, tout à fait dans la norme anti-cons pour empêcher tous les cons de rentrer chez moi. Y en n’a pas un, je vous le dis, pas un qui peut franchir ces barrières infranchissables ! Grâce à ce système anti-con, y a pas un con qui peut entrer chez moi ! Pas un !
Le Ô : Et vous alors, vous faites comment pour rentrer chez vous ?
Le con : ………….mince, j’y avais pas pensé. Vous êtes loin d’être con, vous.
