Valérie Schmidt a décroché son ticket pour les championnats du Monde d’Ironman, qui se déroulent, comme le veut la tradition, à Kona, Hawaï, le 14 octobre. Un précieux sésame qu’elle tient enfin : « En 2021, j’avais terminé 3e de l’Ironman de Thoune. Seul un slot était disponible, mais comme les deux devant moi s’étaient désistées, la qualification me revenait. Sauf que j’avais manqué l’email et c’est la 4e qui s’était envolée pour Hawaï… Et en 2022, je m’étais qualifiée 6 semaines avant. Trop court pour se préparer. J’avais donc laissé tomber », sourit Valérie Schmidt.
« J’avais promis à ma famille qu’on irait à Hawaï ». Voilà qui sera fait, grâce à sa 11e place obtenue le weekend dernier, aux Européens de la spécialité à Hambourg. « Une motivation supplémentaire en fin de course. Et avec un tel niveau, c’est encore plus beau ! » C’est que dans la famille Schmidt, le triathlon a une place particulière. Ils organisent d’ailleurs le triathlon de la ville (27.08). « On en parle beaucoup à la maison et nos 4 enfants sont baignés dedans depuis toujours ».
Chaleur, humidité, Kona n’est pas une mince affaire. « Difficile d’estimer un temps ou une place dans ces conditions. L’objectif sera de terminer. Et suite a une blessure, il me manque encore quelques kilomètre en course à pied », analyse-t-elle.
Les Mondiaux d’Ironman – « le rêve d’une vie pour un triathlète ! » –, ne sont toutefois pas le seul objectif de sa saison. Elle prendra la direction de Lathi en Finlande, les 26 et 27 août, pour les Mondiaux de semi-Ironman (70.3). Un rendez-vous qui lui fera manquer… le triathlon de La Chaux-de-Fonds !