Le pianiste Chaux-de-Fonnier vernit son premier album solo mercredi prochain, à l’occasion de la Fête de la musique
Alvin Schwaar présente son premier projet solo, To all dancing souls, mercredi 21 juin, à 20h30 au Temple Allemand. « Un set en solo, lors duquel je m’inspirerai des morceaux de mon album. Avec une grande partie improvisée ! », explique le pianiste. « Le vernissage est aussi l’occasion de partager mon travail avec le public ! Quand on fait un album, on vit ça seul pendant longtemps. C’est ensuite important de pouvoir le transmettre ». Le vernissage sera clôturé par une petite surprise. « Mais je ne révèle rien ! il faut venir pour la voir ».
C’est lors d’une résidence à Berlin, en 2020, qu’il commence à composer le matériel sonore de To all dancing souls. « Je m’intéressais déjà au piano solo et à l’impro pendant mes études ». Une technique qu’il développe pendant plusieurs années avant d’enregistrer cet album à Bâle, début 2022. « La gestion du temps est différente quand on improvise. Là, le défi était de le faire en solo, tout en gardant une certaine tension sonore ».
Un langage sonore
Bien que diplômé d’un master en piano jazz, le Chaux-de-Fonnier ne se cantonne pas à un style. « Je m’inspire de différents genres. Les labels ont tendance à mettre des limites à la musique, ce qui empêche parfois les gens de s’y intéresser ». Les morceaux de son album se présentent d’ailleurs sous forme de narration. « C’est comme raconter une histoire avec un langage musical. En enregistrant, j’essaie de cristalliser des moments hors du temps ».
Outre ce premier album, le musicien freelance participe à de nombreux projets. Début septembre, il prendra part, entre autres, à une performance artistique à l’Usine Condor à Courfaivre, au côté du peintre Patrick Frei, de l’ingénieur-sculpteur Joan Schertenleib et de la musicienne Corinne Huber.
