Contre Lugano, le junior de St-Imier a marqué le 5e goal. Il est aux anges
Jeune talent formé à St-Imier puis au HCC, Tom Nappiot qui fêtera ses 19 ans le 31 août, gravit l’échelle de la ligue nationale sans se brûler les ailes et avec toute la modestie des gens du Jura bernois. Rencontre avec ce « bon garçon » qui s’est distingué dans les matchs de préparation du HCC, notamment en marquant le 5e goal face à Lugano.
– Comment allez-vous, Tom ?
– Ça va super bien. Il y a moins deux mois j’ai réussi mon CFC & maturité au CEFF commerce et j’ai la chance de m’entraîner presque tous les jours avec la première. Cerise sur le gâteau, un film dans lequel j’ai tourné il y a 18 mois du côté de Belfort, présenté au Festival de Locarno, sera dans les cinémas début 2024 (réd : Première agendée le 2 septembre à Neuchâtel). Rivière, un film dont le synopsis s’articule autour de l’adolescence, du hockey et des difficultés liées à cette période parfois ingrate.
– On vous dit talentueux. Vos rêves pour la suite de votre carrière ?
– Je souhaite jouer ici à la T’Chaux de longues années et si possible d’accéder à la National League.
– Et carrière professionnelle ?
– Après la passerelle « DUBS » que je viens de débuter à Bienne, j’ambitionne de fréquenter les cours de gestion du sport pour me lancer dans une carrière de manager d’entraîneur de hockey.
– Votre journée-type ?
– Debout à 8h, je prends un petit-déjeuner équilibré, me lave les dents avant de rejoindre les Mélèzes 15 minutes avant l’entraînement de 9h45 pour discuter avec les gars de l’équipe. 12h, départ pour Bienne et son gymnase afin d’être à l’heure pour débuter les cours à 13h15. Le soir, retour au domicile familial de St-Imier pour retrouver papa et maman et mes deux frères Luc et Mike ; tous deux hockeyeurs.
– Valeur sûre des juniors du HCC, l’objectif est de devenir titulaire avec la première?
– Evidemment, mais je suis conscient de devoir encore acquérir davantage de masse musculaire et de me montrer plus rapide… et lorsque les conditions seront remplies, avec un contingent aussi impressionnant que celui du HCC, je devrai encore compter sur des opportunités tant la concurrence est rude (mais fair-play) entre chaque joueur. Cette saison, il est évident que je dois encore travailler pour être récompensé et participer à d’autres matchs que ceux de préparation.
– Le HCC et les Mélèzes, c’est un peu comme à la maison ?
– Oui, à St-Imier ou La Chaux-de-Fonds, les mentalités sont similaires. Lors des matchs, ça se voit avec la forte cohorte de supporters venus du Jura bernois pour soutenir le HCC.
– Qu’est-ce qui manque au HCC pour monter en National League ?
– Lors de la finale contre Ajoie, peut-être a-t-il manqué l’expérience des grands rendez-vous ? Cette année, en détaillant le contingent que je trouve « incroyable », j’espère que ça passera mais gare à l’excès de confiance … Réponse dans 52 matchs.
– A 18 ans, avec le sport et les études, reste-t-il du temps libre ?
– Oui les week-ends que je consacre à ma famille, à mes amis et à ma copine !
– Parmi les stars du HCC, un modèle ?
– Le Norvégien Sondre Olden est hyper talentueux. Mais (réd : Tom Nappiot en a las yeux qui brillent !) j’admire beaucoup Oliver Ackermann, l’attaquant du HC Altdorf.