« Pas fermés à l’idée d’une Braderie annuelle »

Joyce Joliat

Changement de président, possible rythme annuelle, placement des scènes à repenser : les discussions abondent au sein du comité

Le Ô a posé la question à ses lecteurs : pour ou contre une braderie annuelle ? Pour la majorité, c’est un grand oui. Les quelques réticents invoquent les nuisances sonores ou alors la réjouissance qu’engendre l’année d’attente. Il se dit aussi que les clubs et sociétés locales s’essouffleraient au rythme annuel. Qu’en pense le comité d’organisation ? Une semaine après la Fête des vendanges – annuelle ! – , retour sur la triomphante Braderie 2023 et ses Horlofolies avec le vice-président Patrick Gaschen, successeur désigné du sortant Pierre-André Stoudmann.

« Nous ne sommes pas fermés à l’idée d’une Braderie annuelle », explique le vice-président. « Ce sera un sujet central de nos prochaines discussions, aussi avec la Commune. Mais pour l’instant, rien n’est décidé ». Si l’idée devait prendre forme, les dix membres du comité auront besoin de renfort. « Ce sera du travail supplémentaire ! »

L’énorme succès de l’édition 2023 accentue l’engouement autour de cette question. 160’000 visiteurs ont été annoncés sur les trois jours, soit 10’000 de plus que l’an passé. « Le bilan est positif, sur tous les points ! La météo était de notre côté : on s’attendait à ce que le public soit au rendez-vous ».

Cap sur… 2025 !
Pour l’heure, le cap reste sur… l’édition 2025, avec déjà certains changements, entre autre au sein du comité. Pierre-André Stoudmann, après cinq éditions, s’en va. Patrick Gaschen lui succéderait. « La transmission de présidence se fera officiellement lors de notre Assemblée Générale. Le comité va aussi accueillir des nouveaux membres », note Partick Gaschen. La gestion du bruit et l’organisation musicale seront aussi discutées. « En tout cas, en 2025, il n’y aura pas deux scènes l’une à côté de l’autre ! ». Le très réussi repas de soutien du vendredi, lancé cette année, sera maintenu. « On a déjà d’autres idées, mais on ne dévoile pas tout ! » Et pour la suite, pourquoi ne pas voir plus grand ? « C’est faisable d’agrandir la Braderie et les Horlofolies, pour les rendre encore plus festives. Mais cela dépendra de nos moyens financiers ! ».

 

Trop de bruit ? Une seule plainte

Faire la fête c’est bien, sans abîmer ses oreilles, c’est mieux. Le niveau de bruit de la Braderie a pu en déranger certains, notamment les riverains du Pod. La manifestation semble toutefois avoir respecté la limite de 93 décibels par 60 minutes fixée par le Service de l’énergie et de l’environnement (SENE), autorité de surveillance de la protection contre le bruit dans le Canton. Mais… aucun contrôle n’a été effectué lors de la manifestation ! « Ils ne sont pas faits de manière systématique », explique Yves Lehmann, chef de service. « Lorsque c’est le cas, les immissions sonores sont déterminées à hauteur d’oreille, à l’endroit où le public est le plus exposé. » A la connaissance du SENE, une seule plainte a été déposée lors de l’édition 2023. (jj)

« Une Braderie annuelle ? Ce sera un sujet central de nos prochaines discussions, aussi avec la Commune », lance le vice-président Patrick Gaschen. (Photo gs)
« Une Braderie annuelle ? Ce sera un sujet central de nos prochaines discussions, aussi avec la Commune », lance le vice-président Patrick Gaschen. (Photo gs)

Trop de bruit ? Une seule plainte

Faire la fête c’est bien, sans abîmer ses oreilles, c’est mieux. Le niveau de bruit de la Braderie a pu en déranger certains, notamment les riverains du Pod. La manifestation semble toutefois avoir respecté la limite de 93 décibels par 60 minutes fixée par le Service de l’énergie et de l’environnement (SENE), autorité de surveillance de la protection contre le bruit dans le Canton. Mais… aucun contrôle n’a été effectué lors de la manifestation ! « Ils ne sont pas faits de manière systématique », explique Yves Lehmann, chef de service. « Lorsque c’est le cas, les immissions sonores sont déterminées à hauteur d’oreille, à l’endroit où le public est le plus exposé. » A la connaissance du SENE, une seule plainte a été déposée lors de l’édition 2023. (jj)

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