Il a fait ses premiers pas dans l’élite le 8 octobre. Coup de projecteur sur ce Chaux-de-fonnier ambitieux et motivé.
Marc Hammel dans la cour des grands. Le 6 octobre, Union Neuchâtel annonce la signature du joueur chaux-de-fonnier. Deux jours plus tard, il fait sa première apparition au plus haut niveau suisse. Un bel accomplissement pour ce jeune de 20 ans qui voyait d’abord le basket comme un passe-temps. Le Ô l’a rencontré.
Tout a commencé à ses 11 ans. Marc Hammel découvre et admire ce sport au BC La Chaux-de-Fonds sous les ordres de Simon Thévenaz. Il arrive ensuite une première fois à Union Neuchâtel avant que son talent se fasse remarquer hors du canton. À 17 ans, il rejoint les Pully Lausanne Foxes, qui évoluent alors en seconde division. Après une première saison convaincante, des complications ont entravé sa saison 2022-2023, soldée par une saison blanche.
Son début de carrière continue d’épater, et il ne s’y attendait pas : « Je jouais pour le plaisir. Je ne me suis jamais dit que je pourrais percer », raconte Marc Hammel. Le déclic ? « Après ma saison U17, deux agents m’ont contacté. C’est à ce moment que je me suis dit que je devais prendre ça au sérieux », explique cet ailier qui qualifie son jeu comme athlétique et offensif.
Le rêve devient réalité. Samedi dernier, le « rookie » fait sa première apparition à domicile, sous les yeux de sa famille et de ses amis, lors de la victoire d’Union Neuchâtel face au Vevey Riviera Basket. Bien qu’il y soit préparé, la nervosité l’étreint au moment d’entrer sur le terrain : « Je me suis dit : ça y est c’est le moment ! Et j’ai commencé à paniquer. J’avais des papillons dans le ventre ! », s’exclame-t-il.
Conscient du travail qui lui reste à accomplir, il va suivre les consignes de son entraineur Mitar Trivunovic et saisir les opportunités qui lui seront offertes. « Le reste suivra avec le temps ». Il va vivre cette aventure aux côtés de son ami chaux-de-fonnier Silmy Joao Caputo, qu’il considère comme son frère.
Et pour les lecteurs du Ô qui le découvrent ici, Marc à ce clin d’œil : « Gardez un œil sur moi ! »
