Le Kin-Ball, sport unique, rassemble trois équipes autour d’un imposant ballon. C’est l’univers dans lequel j’évolue depuis neuf ans. Je m’appelle Alicia Bonnet, j’ai 26 ans, et le Kin-Ball est bien plus qu’une simple activité sportive pour moi. Bien qu’il ne bénéficie pas de la médiatisation d’autres disciplines, mon sport a le pouvoir de créer des liens forts, d’offrir des opportunités et de vivre des moments mémorables.
En février dernier, j’ai eu la chance d’être sélectionnée dans l’équipe suisse de Kin-Ball. Le début d’une aventure qui m’a permis de vivre ma première
expérience internationale, lors de la Coupe d’Europe en Espagne la semaine dernière. Avant de m’envoler pour l’Espagne, je n’avais pas conscience de la chance qui m’était offerte. Représenter son pays tout en pratiquant sa passion, ça n’a pas de prix ! Je souhaite à quiconque de pouvoir le vivre un jour. Porter les couleurs de la Suisse, entonner l’hymne national et affronter d’autres nations sur le terrain provoquent un sentiment indescriptible.
La compétition a été intense. Nous avons affronté des équipes de toute l’Europe, chacune apportant son style de jeu. Chaque instant de jeu a permis de repousser nos limites, de démontrer notre motivation. De retour à la maison depuis dimanche, je redescends doucement de mon petit nuage. Mais je n’oublierai jamais cette expérience extraordinaire.
Le Kin-Ball, plus qu’un simple jeu, c’est une véritable aventure. Je suis reconnaissante d’avoir représenté mon pays au plus haut niveau. Cette expérience m’a enrichie d’une manière que je n’aurais jamais imaginé et restera gravée dans ma mémoire.