Sur la devanture du plan stationnement que vient d’adopter le Conseil général trône le désengorgement du trafic et l’usage des transports en commun. En réalité, les autorités avides d’argent frais convoitent les sous de l’automobiliste, la vache à lait la plus sacrée de Suisse.
À partir du 1er novembre 2025, celui qui sortira son carrosse devra être bien attentif à la zone bleue généralisée, aux horodateurs ainsi qu’aux sept zones macaronnées. Malheur à celui qui déplacera sa tire (-lire) de sa zone à 40 balles (macaron du pauvre) pour la parquer ailleurs. Sauf s’il a les moyens de s’offrir le macaron du riche à CHF 750.- ! Parquer a un prix, personne ne le conteste ; en revanche vouloir lier stationnement, désengorgement et usage des transports publics, c’est un pas que l’automobiliste ne franchira pas.
D’autant plus dans une ville comme la nôtre où les transports publics n’incitent pas vraiment à laisser titine au repos. Sachant aussi que l’exploitation de nouvelles lignes de bus présuppose que les lignes actuelles soient rentables, ce n’est pas demain la veille que le réseau se densifiera. Trotti-Trotteuse comme dirait Tissot, c’est bientôt Noël et le temps des cadeaux ! Bientôt disponibles, puis jusqu’à épuisement total, le macaron-budget ou le macaron-finefood…
