« Je me sens plus à ma place et… j’ai relevé le défi de la caméra »

Mathilde Besana

LA DANSEUSE MATHILDE BESANA RACONTE DANS LE Ô SON RÊVE PARISIEN.
ce deuxième épisode montre qu’elle prend confiance dans la ville lumière

Nous voilà déjà fin décembre. Quatre mois que je ne suis pas rentrée en Suisse mais tout est passé si vite…

J’ai appris tellement de choses depuis la rentrée et j’ai rencontré une foule de nouveaux artistes. Au final le monde de la danse est petit, nous retrouvons toujours les mêmes têtes aux castings ou aux cours, ce qui finalement permet de créer de nouvelles rencontres et amitiés.

Je me sens de plus en plus à ma place. Le sentiment quand j’arrive à un cours et que la chorégraphe ainsi que les autres danseuses me saluent en me faisant la bise est vraiment plus agréable. L’atmosphère autour de moi est différente grâce à ces relations qui évoluent. Je me sens légitime et plus à l’aise, je n’ai plus la crainte de me placer devant lors des cours et même je suis confiante quand je suis choisie pour passer en petit groupe.

Ce qui n’était pas gagné. Recevoir des corrections personnelles permet aussi de se sentir exister et non plus comme invisible aux yeux des chorégraphes et des autres danseuses.

J’adore cette ambiance de travail et je me sens évoluer dans mon art. La semaine passée, j’ai franchi un petit cap. J’ai créé ma première chorégraphie en talons que j’ai voulu filmer. J’ai fait appel à un vidéaste aussi danseur que j’avais rencontré lors d’un stage, avec qui je me sentais suffisamment à l’aise pour passer le cap de la caméra.

Il m’avait écrit auparavant pour me dire qu’il aimait mon énergie et ma façon de danser, son avis positif m’a aidée à lui faire confiance.

Depuis le Covid 19, beaucoup de sélections aux auditions se font par vidéo. Je n’en avais aucune car je détestais ça. La caméra me faisait peur car c’était le moyen de voir tous mes défauts. Autant dans ma danse que moi-même, mon corps, mon visage, mes expressions et j’en passe. Mais dans le monde actuel, les vidéos et les réseaux sociaux sont des moyens de travailler donc je n’avais pas le choix que de me challenger encore une fois.

J’attends le résultat avec impatience, en espérant qu’il plaira. Ce n’est que le début d’une longue série et j’ai hâte de découvrir ce que 2024 me réservera.

Je vous souhaite à tous de belles fêtes de fin d’années et à l’année prochaine.

Prochaine chronique Mathilde à Paris, le 26 janvier 2024, édition élargie Le Locle-Les Brenets.
Épisode I : Le Ô du 24 novembre
Portrait : Le Ô du 27 octobre

Pour Noël, Mathilde Besana nous offre ce petit clin d’œil en direct de Paris ! Elle prend la pose en miroir de sa photo-signature dans nos colonnes ! (dr)
Pour Noël, Mathilde Besana nous offre ce petit clin d’œil en direct de Paris ! Elle prend la pose en miroir de sa photo-signature dans nos colonnes ! (dr)

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