Il y a deux semaines, à la remise du mérite sportif neuchâtelois, Christophe Bugnon a animé la soirée durant laquelle il a promis de revenir en tant que sportif l’année prochaine, il a pris des risques ! Là, les rôles sont inversés, c’est moi qui suis sensé être le chroniqueur, et je prends un vrai risque, car c’est bien connu, les sportifs n’ont rien dans la cervelle…
Vous aimez courir? Moi j’adore courir. Tout le monde court après quelque chose en plus du temps.
C’est rigolo que moi, quelqu’un du bas, je sois sollicité par un journal du Ô pour écrire une tribune.
Qu’est-ce qui me vaut cet honneur ?! Certainement pas la visibilité que j’ai en tant que coureur d’orientation. Car oui, je cours après les postes, avec une carte et une boussole en main. D’ailleurs je viens d’entrer dans l’équipe suisse juniors, parce que j’ai remporté deux médailles à des championnats d’Europe jeunes ces dernières années.
Mais je m’imagine que c’est plutôt le fait de gagner la Trotteuse-Tissot à la Tchaux, en plus du classement scratch à 17 ans lors de deux étapes du BCN Tour, qui m’apportent de la visibilité. Là, cela devient concret, c’est plus mesurable et tangible. Tout comme le titre de champion du monde juniors de Mountain & Trail Running par équipe qu’on a gagné à Innsbruck le printemps dernier.
Et oui, courir est ma passion, avec ou sans une carte en main. Mais le moteur derrière tout ça, c’est la camaraderie et les bons moments passés en route avec les copains. Je cours évidement aussi derrière les sponsors, mais là, c’est moins facile, à bon entendeur salut !
PS : l’année prochaine je m’attaque au record suisse U20 du semi-marathon vieux de vingt ans.
