Du beatbox au sample, ce Chaux-de-Fonnnier visite aussi les sons des villes à sa façon. En concert avec la musique scolaire du Locle ce week-end
Arthur Henry est un musicien hors norme, constamment en recherche du neuf et surtout de l’intriguant. Comme preuve de cette volonté de se démarquer, parlons de son premier pas dans le monde de la musique professionnelle.
À 15 ans ce Chaux-de-Fonnier se passionne pour le beatbox, d’abord intéressé par l’aspect atypique de cette rencontre entre le chant et la percussion. Il se perfectionne et décide d’en faire son métier huit ans plus tard – alors âgé de 23 ans. Très actif sur scène mais pas seulement, il développe des collaborations avec différentes écoles (école obligatoire, haute école de musique, etc.) dans lesquelles il propose des ateliers à travers lesquels il sensibilise les élèves et les étudiants à une autre manière de penser la musique. Depuis le confinement, il s’enthousiasme cette fois pour le sampling – l’art de réarranger toutes sortes de bruits, de musiques et autres sons afin d’en créer des morceaux – et ce nouvel intérêt le transforme en musicien globe-trotter puisque depuis maintenant trois ans, il parcourt les villes de Suisse et d’Europe afin d’en montrer les identités à travers la musique qu’on y trouve.
En clair, il enregistre des artistes locaux, des passants et des bruits qu’il y trouve et transforme le tout en morceaux diffusés notamment sur YouTube.
Toujours à la recherche de nouveaux défis, il s’associe ce week-end au Jam’s Orchestra de la Musique scolaire du Locle afin de proposer cinq concerts innovants. Il est en effet question de mettre en scène plusieurs facettes de son métier de musicien : sampling, beatboxing, composition et le tout en pensant les partitions pour un orchestre de quarante-quatre jeunes Loclois. Un projet passionnant pour le public car il permet d’apprécier du neuf. Le mélange entre instruments acoustiques et éléments électro, entre beatbox et orchestre, et la diversité du répertoire proposé promet un concert intense.