La Chaux-de-Fonds, ville d’accueil et de toutes les cultures. La Nuit de la photo symbolise bien son ouverture à double sens. Notre ville donne mais elle reçoit beaucoup aussi. La Nuit de la photo le montre ici et ailleurs. Ici, ce sont les images prises par Muriel Antille tout de suite après la tempête. La « Nuit » vous montre ce que vous n’avez pas pu voir. Vous verrez des inondations en Allemagne, pour nous qui croyions que les catastrophes n’étaient que pour les autres… Avant…
On découvre les fourmillants échanges californiens pour développer l’intelligence artificielle, les taxis bleus à l’effigie de Rimbaud à Addis-Abeba ou les autoportraits glamour de Courtney Roy. La « Nuit » c’est aussi la nature, de l’infiniment petit poétique de Céline Clanet à la démesure des pétales de Brigitte Lustenberger. Il y a les oiseaux new-yorkais de François Portman. Léopold Robert aurait aimé les montagnards géorgiens de Natela Grigalashvili. Vous serez émus devant les corps sublimés d’Isabelle Chapuis.
De La Chaux-de-Fonds au Japon, par la Vue des Alpes d’antan et la Russie de Magali Koenig, on ne s’ennuie pas, les cycles sont courts, un petit « tiers temps ». C’est varié. Entre deux on croise de gens d’ici et d’ailleurs, il y a du monde en ville ; les musées et lieux culturels jouent en plein leur rôle d’accueil et d’échanges. « C’est comme à la patio ! C’est chodfon ! » Authentique et étonnante, la « Nuit » s’est forgée une solide réputation en Suisse et à l’étranger pour la valeur internationale de sa programmation qui va du photojournalisme à la fiction, la qualité de ses projections et son public varié, populaire, connaisseur, curieux ou passionné, comme aux Mélèzes !
17 février, de 19 h à 01 h,
musées et espaces culturels.