Gardien du club Valaisan, l’ex-portier du HCC pense que son équipe peut stopper les abeilles.
C’est parti pour les demi-finales. Le HCC reçoit Viège pour l’acte I ce vendredi soir à 19h45. Les Valaisans ont réussi la surprise d’éliminer Bâle en six matchs.
« 5-4 après prolongations, c’était un soulagement ! On ne sait pas trop comment on a gagné les trois premiers matchs, mais on l’a fait ! », lance Matteo Ritz. Du coup, son équipe va débarquer aux Mélèzes… avec les crocs : « On va jouer tous nos matchs à fond. La série sera très disputée . »
« Notre jeu physique va gêner le HCC »
Un duel particulier pour le gardien de 25 ans qui a porté les couleurs du HCC de 2019 à 2021, jouant 44 matchs dont 11 en play-offs. « C’est toujours un plaisir de revenir à La Tchaux et retrouver son public. J’aime jouer ici. Encore plus demain pour une demi-finale. J’ai hâte ! » De quoi raviver de vieux souvenirs : « A ma première saison, je n’avais jamais joué de match pro. On m’a dit que je serais peu aligné. C’est pourtant moi qui ai terminé les play-offs », raconte le Viègois.
Seul candidat avec Olten à une promotion en National League, Viège nourrit de grandes ambitions au moment d’affronter les Abeilles. « Pour être champion, il faut battre tout le monde ! » lance Matteo Ritz. « Toute l’équipe veut gagner. On ne pense pas encore à la promotion. On y va étape par étape . » Et pour leur première participation en demi-finale depuis dix ans, les Hauts-Valaisans ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin : « Quand tu te qualifies pour les demis, tu y prends goût. Tu veux aller le plus loin possible. » Les clés de cette série ? « La Chaux-de-Fonds mise beaucoup sur son jeu d’attaque. Si notre bloc défensif tient, notre jeu physique, qui a payé contre Bâle, peut de nouveau faire la différence », indique le gardien.
Le HCC, même s’il ne jouera plus avec Arno Nussbaumer, reparti à Zoug, est favori avec trois victoires sur cinq matchs en saison régulière. Mais méfiance de mise face à cet adversaire en pleine confiance… « Je m’attends à une ambiance des grands soirs, comme d’habitude. Je me réjouis ! » lance Matteo Ritz.