Un mars riche d’événements

Le Conseil communal

Si la Marche du 1er Mars constitue un événement d’importance cantonale à la fois festif, sportif et convivial, la Mère commune sera également au bénéfice, durant ce mois de mars, de nombreuses manifestations. Tout d’abord, les festivités du 175e anniversaire de la Fédération suisse de gymnastique (FSG) seront lancées (lire aussi p. 23). Les Musées du Col-des-Roches et des Beaux-Arts pré­senteront quant à eux leurs nouvelles expositions. Différentes manifestations, dont plusieurs ateliers pour enfants, se tiendront au Musée d’horlogerie.

Côté spectacle, la Boîte à Swing, la Grange au Luxe et le Casino Théâtre offriront de belles programmations : Des reprises du King ou de Louis Jordan pour la première ; Frederic Recrosio pour le second et Chapatte en scène pour le troisième. Le refuge « Reptile-reptilien » ouvrira ses portes au public pour l’inauguration de ses nouveaux locaux. La Lanterne magique ou des Concerts d’orgue viendront compléter cette offre non exhaustive.

Vous l’aurez compris : Grâce à ses multiples associations dynamiques, la Mère commune bouge et peut se targuer d’une offre culturelle et festive particulièrement riche… Montant en puissance jusqu’à la période estivale.

 

C’est ici, à la Fleur-de-Lis, que tout a commencé…

« Ici, dans la nuit du 28 au 29 février 1848, fut arboré le drapeau fédéral. Les patriotes loclois le défendirent et le maintinrent en place. Cet acte entraîna la proclamation immédiate de la République au Locle et fut le signal de la Révolution neuchâteloise ».

Le 28 février 1848, Frédéric Pécaut mange calmement à la Fleur-de-Lis. Ce combattant du Sonderbund porte un brassard avec la croix fédérale. Un gendarme lui demande alors de retirer ce dernier. Pécaut doit s’exécuter. Toutefois, l’affaire n’en reste pas là.

Une habitante de la Fleur-de-Lis, Mlle Robert-Suchet, confectionne durant la nuit un drapeau suisse. Le matin du 29 février, il est hissé à la lanterne de la rue du Crêt-Vaillant. Trois gendarmes interviennent. Une bagarre s’ensuit.

Le comité révolutionnaire loclois neutralise les forces de l’ordre et fait prendre « la tour » [du Temple] pour empêcher qu’on ne sonne le tocsin. L’imprimeur est sommé de se ranger du côté des insurgés. L’Hôtel-de-Ville, situé dans l’actuel bâtiment de Grande-Rue 11, est pris.

Sous la pression du républicain Henri Grandjean, le colonel Favre-Bulle est invité à déposer les armes et, par là même, à sauver sa vie et celle de ses hommes. Le colonel s’exécute. Le comité royaliste abdique.

Aux cris de « Vive la République ! », une première proclamation est établie : « Habitants du Locle, une révolution pacifique vient de s’accomplir dans notre localité. Les pouvoirs civils et militaires viennent d’être remis entre nos mains. Nous usons de suite pour vous recommander le calme et l’ordre, qu’au besoin nous saurons maintenir ».

Des messagers sont envoyés au Brenets, à La Chaux-de-Fonds et au Val-de-Travers. Le territoire se soulève. Le 1er mars, les troupes militaires, sous le commandement de Fritz Courvoisier, se positionnent à La Chaux-de-Fonds et marchent en direction de Neuchâtel.

La Révolution est lancée… Elle accouchera le même jour d’une belle et jeune République.

CDz

 

Le drapeau suisse cousu pendant la nuit et accroché au lampadaire. La bagarre qui a suivi avec trois gendarmes, 
neutralisés par le comité révolutionnaire loclois, lance la Révolution neuchâteloise. (dr)
Le drapeau suisse cousu pendant la nuit et accroché au lampadaire. La bagarre qui a suivi avec trois gendarmes, neutralisés par le comité révolutionnaire loclois, lance la Révolution neuchâteloise. (dr)

C’est ici, à la Fleur-de-Lis, que tout a commencé…

« Ici, dans la nuit du 28 au 29 février 1848, fut arboré le drapeau fédéral. Les patriotes loclois le défendirent et le maintinrent en place. Cet acte entraîna la proclamation immédiate de la République au Locle et fut le signal de la Révolution neuchâteloise ».

Le 28 février 1848, Frédéric Pécaut mange calmement à la Fleur-de-Lis. Ce combattant du Sonderbund porte un brassard avec la croix fédérale. Un gendarme lui demande alors de retirer ce dernier. Pécaut doit s’exécuter. Toutefois, l’affaire n’en reste pas là.

Une habitante de la Fleur-de-Lis, Mlle Robert-Suchet, confectionne durant la nuit un drapeau suisse. Le matin du 29 février, il est hissé à la lanterne de la rue du Crêt-Vaillant. Trois gendarmes interviennent. Une bagarre s’ensuit.

Le comité révolutionnaire loclois neutralise les forces de l’ordre et fait prendre « la tour » [du Temple] pour empêcher qu’on ne sonne le tocsin. L’imprimeur est sommé de se ranger du côté des insurgés. L’Hôtel-de-Ville, situé dans l’actuel bâtiment de Grande-Rue 11, est pris.

Sous la pression du républicain Henri Grandjean, le colonel Favre-Bulle est invité à déposer les armes et, par là même, à sauver sa vie et celle de ses hommes. Le colonel s’exécute. Le comité royaliste abdique.

Aux cris de « Vive la République ! », une première proclamation est établie : « Habitants du Locle, une révolution pacifique vient de s’accomplir dans notre localité. Les pouvoirs civils et militaires viennent d’être remis entre nos mains. Nous usons de suite pour vous recommander le calme et l’ordre, qu’au besoin nous saurons maintenir ».

Des messagers sont envoyés au Brenets, à La Chaux-de-Fonds et au Val-de-Travers. Le territoire se soulève. Le 1er mars, les troupes militaires, sous le commandement de Fritz Courvoisier, se positionnent à La Chaux-de-Fonds et marchent en direction de Neuchâtel.

La Révolution est lancée… Elle accouchera le même jour d’une belle et jeune République.

CDz

 

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