La Chaux-du-Milieu abrite une scène ouverte à la culture d’ici et d’ailleurs
Maison construite en 1712, relais postal jusqu’au milieu du XXe siècle, puis restaurant et enfin bar à concert jusqu’au début des années 2000… Le bâtiment de la Chaux-du-Milieu a déjà vécu plusieurs vies quand, en 2004, y naît le Moultipass. Le comité fondateur donne ainsi une nouvelle vie à l’édifice qui avait accueilli la jeunesse du coin à la fin du siècle passé : impensable pour les nouveaux propriétaires que ce lieu chargé de nostalgie, et au vu de son potentiel, soit laissé à l’abandon.
La présence d’une scène et d’un bar – anciennement le Post Bar Musique Live – facilite l’ouverture d’un nouveau futur que souhaitent les passionnés qui ont repris la maison.
Accueil soigné
Le Moultipass doit son succès à sa programmation. Il est devenu une référence pour les artistes de la chanson française alternative. Certains viennent même de loin pour y présenter leur travail : Marc Aymon du Valais, Marka de Belgique ou encore Moran du Canada. Si les artistes sont prêts à faire autant de route c’est aussi pour l’accueil soigné – nourris, logés cajolés ! – qu’on leur réserve. La taille de la salle – une cinquantaine de places – leur permet de créer un lien fort avec le public, la proximité leur permet d’exprimer leur personnalité avec plus d’intimité. Ils ont le temps d’apprécier le lieu et le concert en toute tranquillité. Le Moultipass est aussi un endroit refuge. En résidence comme pour Billie Bird ou Ludiane Pivoine qui sont venus y créer des spectacles dernièrement, mais aussi lieu d’enregistrement, comme pour Killbody Tuning ou Professeur Chantage qui ont profité de la salle récemment.
Un lieu ouvert
Le bâtiment est vraiment à la disposition des acteurs culturels. À cet égard, postulations et questions éventuelles sont à adresser à info@moultipass.ch
Pour tout ce qu’apporte le Moultipass à la vie culturelle des Montagnes neuchâteloises, pour tous les artistes qui ont déjà eu la chance d’y présenter leur travail et ceux à venir, cet édifice historique vaut le détour. Qu’on se le dise !