C’est l’printemps comme le chantait Pierre Perret. Convoqués sur la place Rouge, repas-boisson et concert compris, des milliers de Moscovites aussi sages qu’une poupée russe sont venus écouter le chef reparti pour six ans de faux-semblants.
Rictus aux lèvres, la presse sud-coréenne croit savoir que celle qui succédera à Kim Jong-un au Nord est sa fille adorée « Étoile du Matin », une jeune adolescente d’à peine 11 ans. Mise en avant par Pyongyang sur une série de timbres à son effigie et qualifiée de « grande personne de conseil », tout laisse à penser qu’elle succédera un jour à papa. Sur leurs terres, mais aussi à l’étranger, ces dictateurs sèment la terreur en tuant la concurrence. Loin d’être unanimement bannis, ces apôtres d’un monde avili ragaillardissent les groupuscules extrémistes qui attisent la haine.
Encore pépère au milieu de l’Europe, la Suisse s’est faite autour d’un brassage ethnique. Notre canton, un confetti comme le rappelait Jean Studer (voir sa Tribune du haut p. 4) sur la RTS, s’est fortifié au fil des décennies et continue de prospérer en s’ouvrant aux autres. À un mois des Communales, la mixité des candidates et des candidats le rappelle, c’est bien dans la diversité mais non sans une certaine adversité que la pensée plurielle caractérise les démocraties.