« Travailler dans un exécutif ? Hyper intéressant »

François Nussbaum

Thierry Brechbühler espère bien conserver le siège qu’il occupe depuis quatre ans

Le sortant n’a visiblement pas envie de sortir : Thierry Brechbühler brigue donc un second mandat au Conseil communal. Avec ses convictions de représentant UDC, il estime pouvoir travailler dans un esprit positif avec ses collègues. «La collégialité pousse parfois à se modérer, car il faut aller de l’avant», dit-il. Il en veut pour preuve l’absence de conflits durant la législature et des séances agréables, malgré des moments difficiles comme la gestion de la tempête du 24 juillet. Il insiste : « Un exécutif, ça ouvre des œillères, on en ressort grandi. »

– Capitale culturelle suisse (CCS), patinoire à 69 mios, a-t-on les moyens de ces ambitions ?
– Les moyens, on se les donne. Et il s’agit de projets auxquels je crois fermement. C’est avec de tels projets qu’on fait rayonner une ville. La CCS doit mettre en avant la richesse de son tissu culturel, contribuant ainsi à son rayonnement ici et au-delà des frontières. Quant à la patinoire, le coût est certes élevé mais il va aussi générer des recettes. Et il répond à des besoins et des attentes. Si le club veut évoluer en ligue supérieure, de nouvelles infrastructures sont nécessaires.

– Votre recette pour fouetter la domiciliation et les recettes fiscales ?
– Outre ce qui se fait au quotidien, j’insiste sur l’importance de l’accueil. Si des parents veulent travailler ici, ils doivent pouvoir confier leurs enfants à des structures extrascolaires. C’est une des clés de l’attractivité : les emplois créent la richesse, donc des rentrées fiscales, donc un développement de la ville. Et il faut proposer des terrains aux entreprises et des appartements et villas à ceux qui veulent vivre ici. On y travaille : la population a augmenté l’an dernier !

– 1ères communales avec Le Ô. Un plus pour la démocratie ?
– Le Ô apporte richesse et diversité dans le paysage médiatique local, avec un regard extrêmement intéressant, et contribue au débat démocratique. C’est une plus-value. Pour les PME et les associations, c’est un très bon moyen de communication : on touche la population visée dans cette proximité. Il faut absolument garder cette empreinte locale, j’y tiens beaucoup.

– Votre crédo en un mot ?
– Travailler ensemble pour le bien de notre ville.

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