CFF, la donna è mobile

Anthony Picard

L’horaire 2025 mis en consultation par les CFF est le fruit d’âpres négociations des cantons romands. Si, en première lecture, la grille laissait une traverse dans la gorge des usagers, la seconde compense le nœud pas très coulant de Renens par une cadence à la demi-heure en partance de Neuchâtel pour Lausanne, Genève et l’aéroport.

D’autres améliorations sur la ligne Bienne-Neuchâtel-Yverdon sont attendues à l’orée 2030 avec le nouveau tunnel de Gléresse. Les Montagnes n’ont pas été oubliées avec des temps d’arrêt aménagés en gare du chef-lieu pour stabiliser (?) les correspondances avec l’Arc lémanique.

Ce grand chambardement, le plus important depuis Rail 2000 a de spectaculaire qu’il satisfait une majorité grâce à une régie mobile et conciliante. L’État montre ici que pour rester sur les rails, il faut être compris. De là, il n’y a qu’un pas pour glisser que transports publics riment souvent avec pédale douce et rappeler les initiatives du Locle et sa location de vélos ou celle du canton qui investit massivement dans les pistes cyclables.

Ces modèles de « bouger autrement », financés par l’argent public, font sens. Et cela, au contraire de celles et ceux qui veulent sucer les tétines asséchées d’une vache automobile bientôt immobile.

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