Fabrizio Bavaresco se lance une nouvelle fois. pour palier le vide. L’euro peut arriver !
« Oui, j’ai été ému en lisant la Tribune de la jeunesse dans Le Ô de vendredi dernier ! Je venais de décider de créer in extremis une fan zone, la septième de l’histoire de notre station-service. Et l’étudiant de l’UniNE qui regrettait l’absence d’un espace où se retrouver pour vivre le prochain Euro a trouvé les mots pour exprimer le ressenti de beaucoup. » Fabrizio Bavaresco n’en est pas à son coup d’essai. Il sait que l’aventure est un gros défi, en temps et en investissement.
Mais sa passion et son goût de l’organisation ont été plus forts. « Je le fais aussi pour remercier nos fantastiques clients. Cette fan zone, c’est notre carte de visite ! », lance-t-il.
Au total, il engage 160 000 francs. « Je ne le fais pas pour l’argent : je rentre à peine dans mes frais, des fois même pas », sourit celui que la passion anime. Tente de plus de 200 places, écran géant de 4 mètres sur 5, plusieurs écrans de rappel, deux terrasses non couvertes de 30 et 40 places, deux concerts, et le décor : il y aura 24 drapeaux tout autour de la station qui jouxte le rond-point des Crêtets. Les grandes nations – « dont la Suisse ! » – auront un drapeau plus grand. « Et au milieu, je tiens à placer le drapeau ukrainien. »
Devant sa table jonchée des documents en préparation, une question : quid des autorisations ? « Les demandes sont faites. Je vois mal qu’on me refuse le feu vert. On a toujours fait les choses en ordre. » Et en grand : jusqu’à 160 fondues servies en une soirée. « Mais cette fois, c’est Aventura Pizza qui va gérer toute la partie cuisine durant les trente jours », précise Fabrizio Bavaresco.
« Programme parfait ! »
« En 2018, pour le premier match de la Suisse à 15 h, la tente était archi-pleine. » Pour cet Euro 2024, l’arbitre en chef de la fan zone des Crêtes est confiant. « Je n’aurais pas fait meilleur programme. Les matches phares tombent toujours bien ! » Fan de la Nati, il se réjouit du 14 juin, pour retrouver l’ambiance, la convivialité, les rires. « Mais c’est ma dernière conn… », lance-t-il. « En juin 2025, coup de sifflet final ; je prends ma retraite ! »