La politique de stationnement des Autorités a été balayée à 75 %
Peu élégants, les propos des Verts à l’égard du niet à 75 % de la population au nouveau plan de stationnement agacent. Affirmer que la droite est bête ou parler de non-sens en mélangeant le non du peuple avec le replantage des arbres est déroutant de la part d’un parti pesant un cinquième de la population. Ces déclarations cristallisent les fronts à l’heure où gagnants et perdants ont mieux à faire.
Cette gifle, bien que douloureuse, est une étape qu’il faudra surmonter par le dialogue et l’ouverture à l’autre.
Théo Huguenin-Elie,
en charge de l’urbanisme
– Les enseignements de ce cuisant échec ?
– Bien que validé par trois commissions, par l’Exécutif et le Conseil général, ce projet institutionnel n’a pas trouvé grâce devant le peuple. Pour éviter d’en arriver au référendum, nous devrons à l’avenir davantage fédérer et rassembler sur des projets aussi sensibles. Dans ce cas, nous n’avons pas su expliquer de façon simple un sujet complexe. Nous devons prendre nos responsabilités après le coup de semonce du peuple en reprenant ce sujet sur des bases plus consensuelles.
– Pourquoi l’autorité a-t-elle été si désavouée ?
– Sur un sujet aussi épidermique, la lecture ne doit pas être partisane. Les électrices et électeurs se sont prononcés contre le nouveau plan de stationnement sans volonté évidente de s’en prendre à la majorité élue dernièrement alors même que le référendum sur le stationnement était pendant. Ce qui a effrayé, c’est de devoir changer de système alors que l’actuel est entré en vigueur en 2020. Il y a certainement aussi de l’incompréhension dans cette décision puisque le peuple s’était déjà montré cinglant en refusant une première fois la politique de stationnement en 2011 (72 %).
– Comment améliorer l’existant ?
– En reprenant le problème de la mobilité, du trafic et de la sécurité avec les quatre partis référendaires. J’ai prévu de les inviter très vite pour les écouter et si possible échafauder des solutions. En attendant, rien ne change dans le système actuel et le Conseil communal a le devoir d’écouter la population. Tant qu’aucun consensus ne se dessine, ne rien toucher à l’existant.
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