VTT marathon : entre défis et manque de visibilité

Loïc Blanc
Vététiste Loclois

Je m’appelle Loïc Blanc, j’ai 27 ans et je suis un Loclois pratiquant le VTT depuis vingt ans maintenant. Mon rêve ? Passer cycliste professionnel ! Mais comme tous sports, on est confron-
té à des difficultés.

Le VTT marathon manque de visibilité médiatique à l’international. De ce fait, les équipes professionnelles sont assez rares et les places au sein de celles-ci sont très compliquées et valent cher. En Suisse, il n’y en a pas et donc trouver une team étrangère. Pour y accéder, il faut sortir du lot en arrivant en tant que « renfort étranger » et être plus fort que les coureurs de leur propre pays. Dans ma discipline, on distingue trois grosses structures professionnelles : Buff Megamo, Willier Vittoria et Canyon Sidi. Les autres sont souvent plus petites et sont constituées d’une « bande de copains ». Il faut saisir chaque opportunité et être « présent au bon moment » pour décrocher cette fameuse place.

Dans mon cas, en tant qu’athlète semi-professionnel, je me bats chaque week-end contre des pros et j’essaie de rivaliser du mieux possible. Mais, ce n’est pas évident. 95 % du temps, il faut tout organiser seul entre les déplacements, la logistique, les ravitaillements, la préparation du matériel, etc. Vous imaginez bien que la récupération, la fatigue et même le stress d’avant course ne sont pas les mêmes. Mais, grâce aux liens forts que l’on arrive à se créer entre coureurs semi-professionnels, nous essayons de limiter un maximum les différences avec le monde professionnel.

En conclusion, croyez en vos rêves, battez-vous et n’ayez aucun regret.

 

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