Il arrive parfois même aux plus grands d’atteindre leurs limites. À bout de souffle, ne sachant plus que faire, en quête d’un nouveau challenge, la femme ou l’homme ou le transgenre, psychopathe de pouvoir n’ont de cesse d’essayer de se réinventer, tels des Sisyphe rarement décisifs, épuisés, laminés, changeant plus souvent de ministère que le Monde, les voilà face au vide, au grand trou noir de leur insignifiante existence décérébrée, à leur absolue inutilité maniant mieux les réseaux sociaux que les règles de l’humanisme, ils veulent prouver une fois de plus qu’ils sont les meilleurs et les plus malins.
Anne Hidalgo, fière et courageuse mairesse de Paris, directrice adjointe du camping SDF des flots bleus de la Ville Lumière qui manque d’ampoules surtout aux mains, n’échappe pas à la règle et tente un baroud d’honneur : nager dans la Seine !
Citius, altius, debilus !
Certains si sont jetés par dépit, elle par devoir ! Prouver au monde que ce majestueux fleuve de merde est assez propre pour s’y baigner lors des prochains JO tout aussi propres.
Chère Anne, demandez plutôt à un suicidaire de s’en charger ! Pour 20 euros, il sera prêt à sauter dans ce bouillon de miasmes carbo-fluorés aux fragrances de mercure et de plomb senteur fleurs de caca, prêt à mourir pour la France. C’est fou ce que les JO peuvent amener comme idées novatrices, de joie de vivre et de réaménagement du territoire, histoire de faire oublier, le temps de cette belle fête des maîtres du monde, le quotidien décharné de ces millions de gens qui restent dans la merde sans avoir besoin de s’y baigner.
Allons z’enfants ! Cessons ces enfantillages à 10 milliards sur fond de nationalisme à deux balles, à savoir qui aura la plus grande et écoutons ce cri du cœur, celui de cette vieille dame regardant la Seine couler depuis 92 ans : « Madame Hidalgo, ne vous baignez surtout pas dans la Seine, elle est déjà assez polluée comme ça ! »
