Un week-end décisif s’annonce. Après avoir savouré les spaghettis devant l’écran à cause d’alertes météo alarmistes, les fans de foot auront-ils bientôt du roast-beef ? Pronostiquée en demi-finale, voire en finale, la Nati parviendra-t-elle à se hisser sur le toit de l’Euro ? Pareil pour le Rassemblement National ; à l’issue des législatives, le parti se hissera-t-il sur le toit de la France à Matignon ?
Si la Suisse trébuche face à l’Angleterre, ce sera avec les honneurs tant le parcours berlinois de l’équipe aura été exemplaire. Fini les appels à démission ; Yakin a fait mieux que Yaka en insufflant à nos joueurs, aux origines multiples, un esprit d’équipe unique.
Constat tout autre dans un Hexagone marqué par l’incapacité du président Macron à unir. Beau parleur sans être davantage compris que Joe Biden, l’homme de l’Élysée va devoir composer avec l’hostilité du peuple et du parlement. Après avoir tenté de renverser la vapeur en convoquant des législatives anticipées, le temps est venu de souquer. Sans soutien, à la dérive, la légitimité à rester au pouvoir d’Emmanuel Macron est aussi faible que celle de Joe Biden à tenir la barre. Et sans gouvernail, autant prendre le large.