« Le défi c’est le triplé, coupe, titre et promotion ! »

Par Alireza Baheri

L’attaquant chaux-de-fonnier Jaison Dubois retrace ses premiers pas… et coups de patins aux Mélèzes. Et il vise très haut pour cette saison. Interview.

Au HC Thurgovie la saison dernière, Jaison Dubois revient dans sa ville et son club de cœur. Il ne cache pas sa joie et son enthousiasme : « La Chaux-de-Fonds c’est toute mon enfance. J’y suis né, j’y ai grandi et tous mes amis sont d’ici. Je suis reconnaissant pour tout ce qu’elle m’a offert », sourit-il. La magie de sa ville ? « La proximité avec les gens. C’est assez petit pour trouver quelqu’un et faire une activité. » Son endroit préféré ? « La Roche-aux-Crocs. C’est calme, tu allumes un feu avec un chouette panorama sur la vallée de la Sagne. Parfait pour une belle soirée entre potes ! »

Le saviez-vous ? L’attaquant de 27 ans avait commencé par le patinage artistique ! Avant de se tourner vers le hockey à l’âge de 5-6 ans. Une passion transmise par sa famille, très impliquée et concernée par le club des Mélèzes : « Mon père (Daniel Dubois) a joué au HCC, à Bienne et à Fribourg. Il m’a servi d’exemple. Et mes grands-parents tenaient la buvette des juniors avant de m’emmener voir les matches avec eux. Ma grand-mère reprenait tous les articles où mon père apparaissait et je passais mes journées à les relire. J’étais comme un fou ! », raconte-t-il.

Son premier souvenir des Mélèzes ? « Je regardais un match contre Genève-Servette avec Reto Pavoni aux buts et l’aigle sur son casque m’avait mis des étoiles dans les yeux. » Sans surprise, il a suivi la tradition et patiné au sein du HCC avec un objectif en tête : « Jouer dans la première équipe ! C’était le plus haut niveau du monde à mes yeux ! », lance-t-il. Un rêve réalisé pour la première fois lors de l’exercice 2016-2017.

Vers une 3e coupe à la maison
Entre son emploi chez Alfaset et sa carrière sportive, Jaison Dubois a trouvé un bon équilibre dans sa vie afin d’aborder cette nouvelle saison l’esprit léger : « Je suis content de mon retour. J’ai un bon rythme qui me permet de vivre de ma passion et travailler dans un domaine que j’aime. Cela me donne une idée plus claire sur mon futur. Je ne changerai rien, je suis très heureux. »

Quid de l’équipe ? « Le groupe a peu changé. Ceux qui sont venus s’y greffer améliorent l’ensemble qui était déjà d’un grand niveau. On est prêt, serein et confiant en nos qualités. On bossera fort et on se fera mal pour le maillot qu’on porte », déclare l’attaquant.

Les Abeilles démarrent le championnat le 13 septembre avec l’ambition de remporter un 3e titre consécutif. Jaison Dubois espère revivre la joie et les émotions du 1er trophée en 2023 et du barrage disputé contre le HC Ajoie : « L’ambiance dans la patinoire et pendant les festivités était géniale. On a senti la communion avec toute la ville. » Et le Chaux-de-Fonnier veut voir grand : « Mon rêve est de monter en LNA avec le HCC ! Ce serait incroyable. L’avenir nous dira si je joue encore quand la nouvelle patinoire sera installée. Mais je suis optimiste », glisse-t-il.

Un dernier mot pour les fans ?
« Venez aux Mélèzes ! On s’amuse bien. L’équipe ne gagnera peut-être pas tous les matches, mais elle se battra toujours à 100 %. »

 

Louis Matte

« Prêts à assumer le rôle de conducteur »

Un 3e titre consécutif. Tout le monde le souhaite, tout le monde y croit. Cette position de favori engendre bien sûr de la pression. « Il importe de partir du bon patin dans ce championnat, pour montrer que notre siège de conducteur est mérité », note Louis Matte. Mais pas de stress lors du premier match : « Je parle d’avoir un bon bilan après cinq rencontres », précise le coach.

Dans la préparation, notamment lors de la victoire à Olten, la symbiose entre les jeunes et les chevronnés a bien marché. Un bel esprit de famille. La clé de la saison ? « Je ne crois pas qu’il y ait une seule clé. Pour assurer notre rôle, nous devons être doublement prêts, et c’est le cas. »

Des points à améliorer, il en reste. « Mais je les exposerai à mes joueurs en primeur la semaine prochaine. Je ne veux pas qu’ils lisent ça avant dans le journal. » Les cinq blessés de son effectif ne réjouissent pas Louis Matte. « Mais nous avons planché sur cet aspect, et avec des Dubois, Voirol ou In Albon qui peuvent jouer en défense ou en attaque, on a des solutions… Pour autant que nos poylvalents soient sur pied bien sûr ! »

Le triplé dont rêve Jaison Dubois (lire ci-contre) ? « Oui, ce serait beau. Mais il faut avancer étape par étape, sinon on va se perdre. On jouera en Coupe le 29 septembre contre Franches-Montagnes II. L’appétit vient en mangeant. Si l’équipe est au complet, la Coupe est intéressante, moins si tu as plein de blessés… »

Dans cette Swiss League qui s’est tant améliorée depuis son arrivée aux Mélèzes, le coach cite parmi les gros adversaires « GC, Olten, Sierre, Viège, Bâle… Toutes ces équipes se sont renforcées. La Ligue a bien progressé. Il y a de belles affiches, de belles confrontations. Et quand tu les gagnes, c’est plus facile de vendre. à nous de prolonger l’actuel engouement ».

 

Loïc Burkhalter

Notre identité est notre force

« Le meilleur point de l’entre-saison pour ce HCC, c’est d’avoir su conserver le noyau composé ces dernières années », se félicite Loïc Burkhalter. Le coach assistant et directeur sportif des Mélèzes note aussi les arrivées qui ont permis d’apporter un peu plus de quantité et de qualité à l’effectif. « ça doit nous permettre de faire jouer la concurrence et de mieux gérer les blessés. Et on en a déjà cinq… »

La porte s’est du coup ouverte pour qu’un certain Loan Burkhalter (lire sa Tribune de la jeunesse dans Le Ô du 22 mars 2024) fasse ses premiers pas à 15 ans en 1ère équipe, plus tôt encore que son papa.

« Pour moi, quand il est dans l’équipe, c’est un joueur comme un autre. à lui de se développer, de prouver. Il doit gagner sa place comme n’importe quel autre. » Voire plus encore, car il est d’autant plus jugé, voire jalousé. « C’est encore plus dur d’être le fils de… », souligne Loïc Burkhalter, en précisant que quand des décisions doivent être prises par les différents coaches du club, « je me mets en retrait ».

La force des Abeilles ? « Notre truc, c’est notre identité. Mais ça peut aussi devenir une faiblesse. Après deux titres de suite, il y a le risque de s’endormir. L’erreur à éviter, c’est de pense que ce sera facile ! »

Par Giovanni Sammali

 

Louis Matte

« Prêts à assumer le rôle de conducteur »

Un 3e titre consécutif. Tout le monde le souhaite, tout le monde y croit. Cette position de favori engendre bien sûr de la pression. « Il importe de partir du bon patin dans ce championnat, pour montrer que notre siège de conducteur est mérité », note Louis Matte. Mais pas de stress lors du premier match : « Je parle d’avoir un bon bilan après cinq rencontres », précise le coach.

Dans la préparation, notamment lors de la victoire à Olten, la symbiose entre les jeunes et les chevronnés a bien marché. Un bel esprit de famille. La clé de la saison ? « Je ne crois pas qu’il y ait une seule clé. Pour assurer notre rôle, nous devons être doublement prêts, et c’est le cas. »

Des points à améliorer, il en reste. « Mais je les exposerai à mes joueurs en primeur la semaine prochaine. Je ne veux pas qu’ils lisent ça avant dans le journal. » Les cinq blessés de son effectif ne réjouissent pas Louis Matte. « Mais nous avons planché sur cet aspect, et avec des Dubois, Voirol ou In Albon qui peuvent jouer en défense ou en attaque, on a des solutions… Pour autant que nos poylvalents soient sur pied bien sûr ! »

Le triplé dont rêve Jaison Dubois (lire ci-contre) ? « Oui, ce serait beau. Mais il faut avancer étape par étape, sinon on va se perdre. On jouera en Coupe le 29 septembre contre Franches-Montagnes II. L’appétit vient en mangeant. Si l’équipe est au complet, la Coupe est intéressante, moins si tu as plein de blessés… »

Dans cette Swiss League qui s’est tant améliorée depuis son arrivée aux Mélèzes, le coach cite parmi les gros adversaires « GC, Olten, Sierre, Viège, Bâle… Toutes ces équipes se sont renforcées. La Ligue a bien progressé. Il y a de belles affiches, de belles confrontations. Et quand tu les gagnes, c’est plus facile de vendre. à nous de prolonger l’actuel engouement ».

 

Loïc Burkhalter

Notre identité est notre force

« Le meilleur point de l’entre-saison pour ce HCC, c’est d’avoir su conserver le noyau composé ces dernières années », se félicite Loïc Burkhalter. Le coach assistant et directeur sportif des Mélèzes note aussi les arrivées qui ont permis d’apporter un peu plus de quantité et de qualité à l’effectif. « ça doit nous permettre de faire jouer la concurrence et de mieux gérer les blessés. Et on en a déjà cinq… »

La porte s’est du coup ouverte pour qu’un certain Loan Burkhalter (lire sa Tribune de la jeunesse dans Le Ô du 22 mars 2024) fasse ses premiers pas à 15 ans en 1ère équipe, plus tôt encore que son papa.

« Pour moi, quand il est dans l’équipe, c’est un joueur comme un autre. à lui de se développer, de prouver. Il doit gagner sa place comme n’importe quel autre. » Voire plus encore, car il est d’autant plus jugé, voire jalousé. « C’est encore plus dur d’être le fils de… », souligne Loïc Burkhalter, en précisant que quand des décisions doivent être prises par les différents coaches du club, « je me mets en retrait ».

La force des Abeilles ? « Notre truc, c’est notre identité. Mais ça peut aussi devenir une faiblesse. Après deux titres de suite, il y a le risque de s’endormir. L’erreur à éviter, c’est de pense que ce sera facile ! »

Par Giovanni Sammali

 

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