La diversité de la presse contribue à nourrir la démocratie. Juste qu’au rythme des suppressions de postes, des fusions et de l’arrêt des rotatives, les journaux ont du plomb dans l’aile. à l’ère digitale, les éditeurs ont compris que livrer l’actu est devenu compliqué, voire impossible pour les anachroniques titres généralistes. Dans la turbulence, les journaux de boulevard rétrécissent en venelles pour survivre.
Les titres cantonaux, à l’instar du QJ à Delémont qui déclare résister grâce à un ancrage pur JU, peuvent y croire lorsqu’ils traitent de sujets qui ne laissent pas la population de marbre. Dans ce marasme, les journaux gratuits des régions tirent leur épingle du jeu en restant les champions du monde de la chronique locale.
Éditer un gratuit tous-ménages, pas facile à l’heure des difficultés que traverse la presse. Alors que les tiroirs-caisses de l’aide aux médias sont ouverts à Berne et le seront bientôt à Neuchâtel, le gratuit ne peut compter que sur son lectorat, ses annonceurs et ses donateurs. Merci pour votre fidélité et bonne lecture !