La comédienne neuchâteloise est la « bleue » du spectacle. Le Ô l’a rencontrée, juste avant les répétitions à Territet.
– Les cinq autres jouent dans la Revue Vaudoise, pas vous. Une difficulté supplémentaire ?
– Oui parce qu’ils auront leurs marques dans une synergie d’équipe et que je devrai sauter dans le train à grande vitesse. Non parce qu’en ne jouant que dans la Revue Neuchâteloise, je couperai leurs automatismes.
– Trois minutes chrono pour vous présenter ?
– Natalie (sans H) Grant, née il y a 32 ans à Zürich. Scolarité à Colombier puis études à Neuchâtel. Cours Florent à Paris de 2013 à 2016. Comédienne, metteuse en scène, créatrice en 2023 de la compagnie Crioline. Arts de rue au festival la Plage 2024. J’aime mon métier. Pièce de théâtre jeunesse en préparation à l’affiche de la Maison du Concert du 7 au 9 mars 2025.
– Entre votre légèreté d’ex-patineuse et la lourdeur de Cuche & Barbezat, quel point commun ?
– Le rythme.
– Comment choisissez-vous vos rôles ?
– Lorsque le texte me parle ou qu’il me touche, c’est déjà très bon signe. Parfois c’est aussi une question de rencontre et d’agendas.
– La Revue Neuchâteloises, par notoriété ou pour boucler les fins de mois ?
– Ni l’un, ni l’autre. Pas sûr que la notoriété s’acquiert en jouant dans la Revue et si c’était alimentaire, je choisirais un autre métier. La seule et unique raison qui m’anime c’est celle de jouer avec une super équipe.