Sombaille Jeunesse grand format

Par Robert Nussbaum

L’institution pour enfants en grandes difficultés familiales a terminé la mue de son site de La Sombaille.

Un site grand format, puisque l’ancien rural est désormais totalement rénové, avec une salle polyvalente maousse dans l’ancienne grange.

C’est notamment avec un ancien jeune de l’institution, Xaël, que la fondation Sombaille Jeunesse – Jeanne Antide a inauguré son secteur formation. Suite au divorce « très compliqué » de ses parents, l’ado s’est retrouvé en décrochage profond. « La préformation m’a tout de suite parlé. Je suis quelqu’un de très manuel et j’ai pu essayer plusieurs métiers pour découvrir ce que je voulais faire », a-t-il raconté. Et ce qu’il a voulu faire ? Mécanicien sur cycles. Grâce à un coaching « made in Sombaille », il a passé du premier coup son CFC et bosse dans son métier depuis sept ans.

Avec une surface utile triplée, la « préform » compte maintenant une quarantaine de jeunes gens naviguant entre lessiverie, intendance, ateliers techniques divers et cuisine pro flambant neuve, qui prépare les repas de structures parascolaires de la ville et fait du service traiteur.

Le président du conseil de fondation Cyril Pipoz a noté qu’à l’origine, en 1893, La Sombaille n’était destinée qu’aux jeunes garçons, qui en guise de formation travaillaient à la ferme et au jardin. Ce n’est qu’en 1987 qu’une préformation spécifique qui manquait à La Chaux-de-Fonds a été mise en place pour les filles, prétéritées par rapport aux garçons, a ajouté la directrice pédagogique de l’unité, Peggy Pagni. Cette unité est devenue mixte en 1994.

À l’ouest de la maison des enfants (40 pensionnaires), Sombaille Jeunesse a aussi pendu cet été la crémaillère d’une nouvelle aile destinée aux 0–6 ans de l’ancien foyer Jeanne Antide, intégré dans la fondation. L’ancienne belle maison du foyer de la rue Jardinière (entrée Parc 120) abrite maintenant la bibliothèque d’objets de La Sombaille, nommée « Objet volant ». On peut par exemple y emprunter un robot culinaire Oskar, une plastifieuse A4 ou une tondeuse à gazon à accus…

 

L’atelier vélos, avec Xaël, témoin du succès de la préformation. (photo R.Nussbaum)
L’atelier vélos, avec Xaël, témoin du succès de la préformation. (photo R.Nussbaum)

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