Donald Trump ou le plus grand come-back de l’histoire des états-Unis

Par Olivier Kohler

Toutes les digues ont cédé face à une vague rouge que personne ou presque n’a vu ou voulu voir venir. Les sondages et les enquêtes d’opinion, une nouvelle fois, se sont lourdement trompés. Donald Trump a été triomphalement élu. Surclassant Kamala Harris sur le plan national mais aussi dans ces fameux états bascules où clairement les minorités et la classe ouvrière ont pris leur distance avec le camp démocrate. Le fameux mur bleu et ses fiefs du Michigan, du Wisconsin et de la Pennsylvanie n’a pas résisté au tsunami républicain. Le Dr Trump veut désormais soigner l’Amérique et imprimer un virage à 180 degrés à la politique étrangère américaine. Les félicitations empressées du président ukrainien et du secrétaire général de l’OTAN au président Trump en disent long sur les craintes d’un nouveau séisme géopolitique mondial.

La fin certaine d’une politique atlantiste et sans doute aussi celle du conflit en Ukraine que Donald Trump a promis de régler en vingt-quatre heures en cessant immédiatement son soutien militaire à Kiev. Une rupture totale avec la ligne très dure de l’administration Biden envers la Russie… et sans doute aussi des implications aux Proche-Orient où Donald Trump affirme son soutien à Israël et n’a jamais caché sa volonté de renverser le régime des mollahs en Iran. Le come-back triomphal de Donald Trump révèle aussi le désastre démocrate. Lancée après le renoncement tardif de Joe Biden, incarnant une forme de continuité de Joe Biden, Kamala Harris a peiné à endosser le costume d’une candidate prête à apporter un changement et de véritables réponses aux préoccupations des Américains : une inflation galopante et la crainte que les états-Unis ne soient davantage impliqués dans un conflit mondial.

 

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